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Exposé Boris Vian

Publié le 21/01/2014

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righttop Histoire des Arts College Pierre et Marie Curie 2011-2012 00 Histoire des Arts College Pierre et Marie Curie 2011-2012 left250002672715 Boris VIAN, un témoin de son époque 900007300 Boris VIAN, un témoin de son époque 2316480348996000 INTRODUCTION : Biographie de Boris Vian : Écrivain, chanteur, ingénieur, trompettiste et critique de jazz, parolier et compositeur, Boris Vian fut une figure du Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre. Ses poèmes, ses romans et ses pièces de théâtre sont d'une grande inventivité verbale, mélange jubilatoire de poésie, d'humour dérisoire et de mélancolie. Il a souvent publié sous le nom de Vernon Sullivan, et pris d'autres pseudonymes comme Bison Ravi, Baron Visi ou Brisavion (anagrammes de son nom)... Boris Vian est né en 1920 à Ville-d'Avray (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine), et s'est éteint le 23 juin 1959 à Paris. Formé à l'École Centrale, puis ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR), il reçut également le titre de satrape du Collège de "Pataphysique". Il a écrit 11 romans, 4 recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans la revue Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons, etc. le tout avec une verve qui lui est propre. Son premier roman célèbre, signé sous le pseudonyme Vernon Sullivan est « J'irai cracher sur vos tombes », écrit en 1946. Très controversé, notamment parce qu'il fut retrouvé sur les lieux d'un crime passionnel, le roman vaut à son auteur d'être condamné pour outrage aux bonnes moeurs en 1950. Si suivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : « Les Morts ont tous la même peau », « Et on tuera tous les affreux », « Elles se rendent pas compte ». Sous son propre nom, il écrit des oeuvres plus fantastiques, poétiques et burlesques, l'un des plus connus étant « L'Écume des jours » mais il y a aussi « L'Arrache-coeur », « L'Herbe rouge », etc. Il est également auteur de jeux, histoires courtes et chansons, et fervent défenseur de la "Pataphysique". Le jazz est sa passion, il a souvent joué au Tabou, célèbre club de Saint-Germain-des-Prés (il jouait de la trompette de poche, qu'il avait baptisée "trompinette"), mais a été aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958 d'une "revue de la presse" explosive et extravagante. Henri Salvador disait de lui : "il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz". Sa chanson la plus célèbre (parmi les 460 qu'il a écrites) est « Le Déserteur », chanson pacifiste écrite à la fin de la guerre d'Indochine (soit le 15 février 1954), juste avant la guerre d'Algérie. Amoureux de la culture américaine, il traduit en français le grand classique de la science-fiction qu'est Le Monde des ? d'Alfred Elton van Vogt, tout comme sa suite Les Joueurs du ?. Il fait de même pour Raymond Chandler ou encore Lewis Carroll. Boris Vian fait aussi quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films : il joue par exemple le Cardinal de Paris dans Notre Dame de Paris de Jean Delannoy. Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian est à la première du film inspiré de son roman J'irai cracher sur vos tombes. Alors qu'il a déjà combattu les producteurs, publiquement dénoncé le film, et annoncé qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique, il s'effondre dans son siège quelques minutes après le début du film, et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital. Touche à tout de génie, Boris Vian a vécu en restant inconnu du grand public. Ce n'est qu'en 1962, trois ans après sa mort, que son oeuvre rencontre ses lecteurs. C'est d'abord son recueil de nouvelles Je ne voudrais pas crever, puis L'Herbe rouge, l'Arrache-coeur et l'Ecume des jours qui connaissent des succès de plus en plus importants. Son refus du réalisme, son esprit ludique, sa résis...

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« INTRODUCTION : Biographie de Boris Vian : Écrivain, chanteur, ing énieur, trompettiste et critique de jazz, parolier et compositeur, Boris Vian fut une   figure du Saint­Germain­des­Pr és de l’apr ès­guerre. Ses po èmes, ses romans et ses pi èces de th éâtre sont   d’une grande inventivit é verbale, m élange jubilatoire de po ésie, d’humour d érisoire et de m élancolie. Il a   souvent publi é sous le nom de Vernon Sullivan, et pris d'autres pseudonymes comme Bison Ravi, Baron Visi   ou Brisavion (anagrammes de son nom)... Boris Vian est n é en 1920  à Ville­d'Avray (Seine­et­Oise, aujourd'hui Hauts­de­Seine), et s'est  éteint le 23   juin 1959  à Paris. Form é à l'École Centrale, puis ing énieur  à l'Association fran çaise de normalisation (AFNOR), il re çut   é galement le titre de satrape du Coll ège de "Pataphysique". Il a  écrit 11 romans, 4 recueils de po èmes,   plusieurs pi èces de th éâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans la revue Jazz Hot), des   sc énarios de films, des centaines de chansons, etc. le tout avec une verve qui lui est propre.  Son premier roman c élèbre, sign é sous le pseudonyme Vernon Sullivan  est «   J'irai cracher sur vos tombes   »,     é crit en 1946. Tr ès controvers é, notamment parce qu'il fut retrouv é sur les lieux d'un crime passionnel, le   roman vaut  à son auteur d' être condamn é pour outrage aux bonnes mœurs en 1950. Si suivent des romans   tout aussi noirs et sarcastiques : «   Les Morts ont tous la m ême peau   », «   Et on tuera tous les affreux   »,   «   Elles se rendent pas compte   ».  Sous son propre nom, il  écrit des œuvres plus fantastiques, po étiques et burlesques, l'un des plus connus   é tant «   L' Écume des jours   » mais il y a aussi «   L'Arrache­cœur   », «   L'Herbe rouge   », etc. Il est  également   auteur de jeux, histoires courtes et chansons, et fervent d éfenseur de la "Pataphysique".  Le jazz est sa passion, il a souvent jou é au Tabou, c élèbre club de Saint­Germain­des­Pr és (il jouait de la   trompette de poche, qu'il avait baptis ée "trompinette"), mais a  été aussi directeur artistique chez Philips et   chroniqueur dans Jazz Hot de d écembre 1947  à juillet 1958 d'une "revue de la presse" explosive et   extravagante. Henri Salvador disait de lui : "il  était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz,   n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz". Sa chanson la plus c élèbre (parmi les 460 qu'il a  écrites) est «   Le. »

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