Guatemala de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
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Le président démocrate-chrétien Vinicio Cerezo Arévalo, qui a succédé en 1985 à vingt-trois ans de dictature militaire, demeure sous la haute surveillance de l'armée. Les militaires restent impunis, alors que se multiplient les découvertes de nouveaux charniers, fruits de la terreur exercée sur les populations paysannes et indigènes. Des accords, signés en mars et en mai 1990 avec la guérilla et les partis politiques pour respecter des élections, permettent à celles-ci de se dérouler dans un calme relatif. Avec un bilan économique qui se traduit par un taux d’inflation de 50 % et avec 40 % de la population active au chômage, le parti au pouvoir perd les élections générales de novembre 1990-janvier 1991. Élu président, le candidat du centre droit Jorge Serrano, dirigeant du Mouvement d’action solidaire (MAS), forme un gouvernement d'union nationale afin de poursuivre le processus de démocratisation. Après avoir créé une commission nationale de réconciliation, le nouveau chef d’État engage des négociations en avril 1991 avec l'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG), représentant la guérilla. Mais les pourparlers ne progressent guère et sont ajournés à plusieurs reprises, l’URNG exigeant la
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