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LES IDÉOLOGIES — LES DROITES

Publié le 29/03/2014

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LES IDÉOLOGIES — LES DROITES

I. — Définitions

La sociologie classique définit l'idéologie comme l'ensemble des représentations collectives (morales, politiques, religieuses) qui cimen¬tent une société.

Marx et les marxistes, y voyant « justification morale et arôme spirituel « diffusés par la classe dominante pour masquer sa domination, ont prétendu oeuvrer à la fin des idéologies, au profit d'une vision <4 scientifique « des rapports sociaux. En vain : le marxisme, dans les pays communistes, n'est pas plus, ni moins, scientifique que les idéologies qu'il prétendait remplacer.

Nous ne traitons ici que des grandes idéologies politiques, en retenant la distinction entre la droite et la gauche, traditionnelle, en France surtout, depuis la Révolution de 1789, mais sans oublier qu'il y a dans chacun de ces deux e camps « de très fortes nuances.

« IDÉOLOGIES ET RELIGIONS femmes).

Les plus durs des conservateurs, désignés sur le mode polémique du nom de réactionnaires, partagent certaines idées avec l'extrême droite.

• Le libéralisme s'est développé en Occident, où il est né aux xvu •­ xvm • siècles.

Le mot a un double sens.

Au sens politique, il s'agit de l'attachement aux grandes libertés d'opinion (presse, affichage, manifestation ), au pluralisme politique, à l'existence de la démocratie parlementaire, à fa séparation des pouvoirs .

Depuis quelques années, la défense des droits de l'homme est venue rajeunir ces principes affirmés dès 1789 .

Au sens économique, le libéralisme réclame la liberté pour chacun d'entreprendre, de produire et de vendre sans intervention de l'État .

En ce sens, il représente la philosophie écono­ mique du capitalisme .

On voit la confusion possible : certains libéraux ( au sens politique ) sont interventionnistes en économie (cas des sociaux­ démocrates ) ; certains libéraux (au sens économique ) acceptent des dictatures politiques (cas du Chili ).

Mais la plupart pensent que les deux aspects sont inséparables .

• Un destin agité: l'idéologie libérale, forte en Occident au x1x • siècle ( B .

Constant , A.

de Tocqueville ), a connu une crise profonde entre 1914 et 1975 environ, en raison des guerres, des crises et de la décolonisation, qui virent les États européens mener Jeurs peuples deux fois au massacre et exercer sur les peuples coloniaux une domination en partie oppressive .

Depuis les années 1975, malgré la crise écono­ mique, le libéralisme connaît une renaissance très sensible en Occident ( voir l'influence du sociologue français Raymond Aron), du fait notam­ ment des échecs du communisme.

Un débat subsiste chez les libéraux : faut-il un libéralisme écono­ mique sauvage, qui fait totalement confiance aux entreprises, petites et .grandes, pour réguler la production ? Ou faut-il instiller une dose, plus ou moins forte, d'interventionnisme étatique ? Cette seconde position n'est pas très éloignée de celle des sociaux-démocrates.. »

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