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Inde française et portugaise de 1900 à 1909 : Histoire

Publié le 31/12/2018

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Constituée par les comptoirs de Pondichéry, Mahé, Chandernagor, Yanaon et Karikal, l’Inde française vit au début du xxe siècle des temps difficiles. La colonie apparaît comme un symbole de corruption. Chaque élection y est l’occasion de nombreuses fraudes, d’émeutes et de meurtres. Les hautes castes hindoues manipulent les

 

scrutins afin de faire obstacle aux candidats du «parti français» qui prône l’assimilation des parias et l’amélioration de leur sort. Les «Français» remportent cependant les élections législatives de 1906, en ayant eux aussi recours à une fraude massive. L’activité économique reste limitée du fait de réglementations issues de

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« Le vice-roi des Indes lord Curzon (1898-1905) et sa première femme Mary Victcoria Leiter (assis au cemre) emourés de notables indiens.

© 1ïre Hu/ton-Deutsch Collection INDES NÉERLANDAISES • Superficie: 491 564 km' • Capitale: Batavia (Djakarta) mouvement de protestation est engagé (campagne de presse, envois de télégrammes au gouvernement, meetings publics).

Mais le swadeshi rencontre l'opposition de la majorité libérale conduite par Surendranath Barnerjee et Gopoal Krisna Gokhale.

Le parti accepte néanmoins d'inscrire le swaraj (autonomie interne de l'Inde) dans ses objectifs.

Le conflit entre les deux tendances aboutit, le 26 décembre 1907, à l'exclusion des extrémistes lors de la session du Congrès à Surat.

Divisé, le parti, qui s'est aliéné le soutien de personnalités populaires, en sort affaibli.

La prompte réaction du Congrès (à majorité hindoue) à la formation d'une région musulmane vient aussi nourrir les ressentiments de la population musulmane à l'égard des hindous, qui occupent da�s le delta une position dominante.

A plusieurs reprises, des heurts violents éclatent entre les deux communautés.

Refusant d'être tenus plus longtemps à l'écart du débat politique, des musulmans conduits par le nabab de Dacca ont fondé en décembre 19061a Ligue musulmane, qui se veut fidèle aux autorités impériales.

Certains musulmans refusent néanmoins d'y adhérer, préférant rester au sein du Congrès.

Les Britanniques face à l'agitation nationaliste Devant la montée de ces mouvements de protestation, les Britanniques oscillent entre la conciliation et la répression.

Une série de lois est adoptée pour museler l'opposition et enrayer la progression des nationalistes.

Lajpat Rai, chef extrémiste du Congrès, est arrêté le 9 mai 1907 et déporté en Birmanie.

Tilak est également arrêté en juin 1908 et condamné à six ans de réclusion.

Son procès, occasion pour lui de prononcer un violent réquisitoire contre l'impérialisme britannique, donne lieu à des manifestations dans toute la province de Bombay.

Le 23 juillet est lancé un appel à la grève générale.

Celle-ci, qui dure six jours, est très suivie, à la fois par l'administration brahmane des usines et par les contremaîtres.

À Londres, la montée des tensions en Inde inquiète le gouvernement.

Sous l'égide du secrétaire d'État aux Indes, John Morley, une réforme est envisagée.

Elle doit, en satisfaisant les revendications politiques du Congrès, rallier les nationalistes.

La loi connue sous le nom de Minto-Morley (Minto étant le successeur de lord Curzon) modifie en 1909 1a constitution du Conseil législatif dont un tiers des membres est désormais élu au suffrage indirect.

Elle introduit, au grand dam des hindous, un collège électoral pour les musulmans.

Au sein du Congrès, le texte est jugé insuffisant et discriminatoire.

En effet, seul le collège musulman est élu au suffrage direct.

Ainsi, si cette loi est un premier assouplissement du S)'Sième colonial (l'accès de la haute administration est également facilité aux Indiens), elle constitue un nouveau facteur de tensions entre musulmans ct hindous.

De plus, elle accroît la division dans les rangs du Congrès entre modérés et radicaux.

Laurence CHALLAMEL INDES NÉERLANDAISES !'--------- Ce n'est qu'au début du xx' siècle que les Néerlandais, implantés dans l'archipel depuis la fin du xvn ' siècle, en achèvent la conquête, créant ainsi le cadre de l'Indonésie moderne.

En effet, aucun des grands empires indigènes n'avait dominé un tel territoire.

L'autorité du gouverneur général de Batavia est fondée sur des traités conclus avec les nombreux princes locaux, qui sont devenus les relais de l'administration coloniale.

En 1898, ces différents traités sont remplacés par la formule dite de la «courte déclaration», qui reconnaît la domination des Pays-Bas et leur contrôle sur la politique extérieure des régences.

Cette intégration à l'administration coloniale discrédite totalement l'aristocratie traditionnelle, qui ne joue aucun rôle dans la naissance du mouvement nationaliste.

Le seul facteur d'unité est l'islam, religion partagée par 90 % de la. »

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