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Le Moyen Âge : le mythe des << temps obscurs >>

Publié le 15/10/2013

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L'insuffisance de terres arables, les guerres (guerre de Cent Ans: 1337-1453, ... ), les épidémies, les mauvaises récoltes dues à un climat irrégulier multiplient les disettes et provoquent une surmortalité. La Peste noire (1347-1351), venue d'Orient, fait  disparaître plus du tiers de la population européenne. Des raisons structurelles peuvent être également avancées pour expliquer le recul des cultures : peu d'investissements, redevances seigneuriales trop lourdes. Mais les villes elles aussi sont touchées. En dépit d'un mouvement de hausse séculaire des salaires, les inégalités sociales se creusent. Le recul du commerce entraîne un chômage croissant. Le nombre de pauvres et de vagabonds grossit considérablement.

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« LE MOYEN ÂGE : LE MYTHE DES « TEMPS OBSCURS » La loi salique Le Pactus Legis Solicoe ou loi salique est la trans­ cription faite en latin, entre 507 et 511, des cou­ tumes orales des Francs.

Les 65 chapitres de Io loi ne s'appliquent d'ailleurs qu'à ceux-ci, mais cette loi manifeste la volonté de synthèse entre les tradi­ tions romaines , germaniques et les valeurs chré­ tiennes.

Tout auteur d'un crime ou d'un délit doit verser le wergeld (le prix de l'homme}, proportion­ nel à la faute et à la position sociale de la victime .

À partir du IX' siècle, la loi salique se fond avec les coutumes régionales ; le texte est cependant retrouvé en 1358 par le moine Richard Lescot.

Au XV- siècle, une interprétation abusive et a posteriori du texte entraîne l'éviction des femmes du trône de France .

l'aristocratie épiscopale, palatine, comtale (le comte représente le roi dans les provinces) étend son influence.

Les souverains, perdant de plus en plus leur autorité et leurs moyens financiers, n'apparaissent plus que comme des rois « fai­ néants ».

En réalité, ce sont les maires du palais (major domus : administrateur des domaines royaux) qui gouvernent et tout par­ ticulièrement ceux d 'Austrasie : i;; Pépin de Herstal puis Charles Martel, vainqueur des Arabes à Poitiers en 732.

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nier, Pépin le Bref, détrône le roi mérovingien et se fait sacrer roi par le pape Étienne II en 754.

Il donne à celui-ci les terres conquises sur les Lombards et crée ainsi les États pontificaux.

3.

Les Mérovingiens et l'Église Clovis est présenté comme le nouveau Constantin par l'Église.

Celle-ci sou­ tient la royauté et est protégée par elle : une protection parfois embarrassante car, au premier concile national qui se tient à Orléans en 511, Clovis instaure le contrôle du roi sur les élections épiscopales.

Dans les cités, cependant, les évêques sont des hommes plus puissants que les comtes.

Parallèlement, la christianisation progresse dans les campagnes grâce à des missionnaires, comme le moine irlandais Saint Colomban.

Les paroisses se constituent, mais ce ne sont encore que des ter­ ritoires très vastes et mal contrôlés par les évêques.

Il.

Constantinople : la seconde Rome Fondée en 330 par Constantin sur le site de Byzance, Constantinople devient, à partir de 4 76, la capitale de la partie survivante de l'Empire romain : l'Empire byzantin .

Riche et puissant, cet empire se maintient jusqu'en 1453.

1.

Un empire héritier de Rome L'Empire romain d'Orient a résisté aux barbares, mais son territoire est réduit.

La reconquête menée sous Justinien (527-565) est éphémère, de même que sous -. »

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