La nombreuse famille de Ramsès II

« n'est plus évoqué par la sui­ te.

Elle fut inhumée dans la Vallée des Reines, dans une tombe somptueusement dé­ corée.

lsisnofret succéda alors à Né­ fertari comme grande épou­ se royale.

Mère de plusieurs garçons, dont Ramsès le deuxième fils du roi, Khae ­ mouaset le quatrième, et Merenptah le treizième, elle eut également des filles, dont Bentanat, qui épousa son père et devint ainsi la se­ conde épouse.

D'après les ar­ chives, lsisnofret mourut en l 'an 34 et fut enterrée dans la Vallée des Reines, mais sa tombe n'a toujours pas été retrouvée.

A sa mort, sa fille Bentanat occupa la première place, tandis que Méritamon, fille de Néfertari, devenait la seconde épouse.

Ramsès Il avait en outre épousé sa jeu­ ne sœur, Hentmirê, ainsi qu'une autre de ses filles, Ne­ bettaoui.

Des princesses étrangères L e harem de Ramsès Il comptait également des princesses hittites, babylo­ niennes et syriennes.

A la sui­ te d'un traité signé avec les Hittites en l'an 21, des rela­ tions pacifiques s'instaurè­ rent entre les deux peuples .

En 1246 avant J.-C.

(an 33), le roi Hattousil Il proposa à Ramsès une de ses filles en mariage.

Celle-ci devait le re­ joindre au pbste frontière d'Aya, amenant avec elle une riche dot .

La princesse n'arri­ vant pas, Ramsès Il écrivit au roi hittite une lettre de re­ proches.

Après plusieurs échanges épistolaires, la jeu­ ne femme parvint enfin en Égypte avec la précieuse dot, composée de troupeaux, d'esclaves, d'étoffes et de bi­ joux.

La reine Poudouhepa accompagna sa fille pendant une partie du voyage.

La ca­ ravane parcourut les défilés du Taurus, la Cilicie, la plaine d'Alep, longea les frontières du pays d'Amourrou, la Mé­ diterranée et le Sinaï pour ar­ river finalement à Pi-Ramsès, où le roi, âgé d'une cinquan­ taine d'années, l'accueillit.

A la suite de son mariage, la jeune princesse fut prénom­ mée Maâthornéferourê.

Une inscript ion commémorative fut gravée dans les temples de Karnak, d'Éléphantine, d'Akcha, d'Abou-Simbel et d'Amara .

Cette union, qui scellait l'entente entre deux grandes nations, représentait un événement considérable.

La princesse fut très honorée au début de son mariage.

Son nom apparaît sur les édifices de Pi-Ramsès ainsi que sur cer­ taines statues.

Puis elle quitta la capitale pour gagner le grand harem du Fayoum, qui accueillait de nombreuses. »