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L'obélisque du Caire à Paris

Publié le 08/11/2013

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Au terme d'une incroya­ble aventure qui va durer près de trois ans, un obélisque qui se dressait à Louxor est ramené à Paris. Le ca­deau des Égyptiens à la France.

« des magasins de vivres, un hôpital de quarante lits sont aménagés dans les ruines d'un temple thébain.

Choléra et chaleur affaiblissent l'é ­ quipage .

• 31 octobre 1831 : l'obé ­ lisque est abattu en vingt­ cinq minutes .

• 19 décembre 1831 : un mois et demi est nécessaire pour amener l'obélisque , emmail­ loté dans des planches en bois, jusqu'au Luxor, dont la proue a été sciée pour per­ mettre d'embarquer le mo­ nument.

• 1er octobre 1832 : profitant de la crue, le Luxor est à flot et quitte Thèbes pour des­ cendre le Nil.

• 2 janvier 1833 : le Luxor est à Alexandrie .

• 1•' avril 1833 : trop chargé , le Luxor est remorqué par un vapeur, le Sphinx .

Il qui tte l'Égypte et met le cap sur la Crète.

Le deuxième jour, une violente tempête l'oblige à se dérouter sur Rhodes .

• 10 mai 1833: le Luxo r atteint Toulon.

A sa grande colère, l'équipage, en partie malade et après plus de deux ans d'absence, est mis en quarantaine .

• 23 décembre 1833 : après avoir fait escale à Gibralta r (30 juin), La Corogne (30 juillet), Cherbourg (12 août) et Rouen (14 septembre) , le Luxor remonte la Seine et parvient au pied de la Chamb re des Députés .

• Août 1834 : l'obélisque est hissé sur le quai, où il restera plus de deux ans , faute de crédits pour le déplacer .

• 22 octobre 1836 : enfin, après de n"ombreuses difficul ­ tés, tant techniques que financières , l'ingénieur Lebas dirige l'érect ion de l'obé­ lisque à l'occasion d 'une grande fête donnée place de la Concorde .

Dix cabestans, mus chacun par trente artilleurs, redressent l'ai­ guille de pier r e.

Le Luxor, un étrange navire D ans ~a hâte, le Luxor navi: re a vapeur manœuvre par 136 hommes d'équipage, est construit dans les arse­ naux de Toulon.

Il porte le nom de la cité qui constitue le but de son voyage.

Les ingén ieurs qui le conçoivent do iven t tenir compte de plu­ sieurs contraintes, dont la moindre n'est pas d'imaginer un nav ire léger, suffisam­ ment plat pour naviguer sur le Nil et capable d'affronter la haute mer lesté d'un obé­ lisque de 200 tonnes.

Sans. »

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