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PREMIERS SUCCESSEURS DE DE GAULLE

Publié le 07/12/2013

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gaulle

Après le départ du Général, les institutions fonctionnent normalement. La continuité l'emporte avec Pompidou; mais Giscard d'Estaing (qui a voté non au référendum de r969) n'est plus un gaulliste.

gaulle

« L'ÉVOLUTION POLITIQUE DE L'HEXAGONE Les deux partis signent en 1972 avec les radicaux de gauche un Programme commun de gouvernement (quelques nationalisations).

Grâce à la dynamique unitaire, la gauche progresse alors.

Il.

- "Giscard à la barre» (1974-1981) 1.

Le réformisme giscardien • Aux présidentielles, la majorité se désunit.

Giscard et Ch.-Delmas se présentent alors que Mitterrand est candidat unique de la gauche.

VGE est finalement élu, de trés peu (so,8 %) grâce à l'appel en sa faveur de 43 UDR dont Chirac qui devient l" ministre.

• VGE, aux origines et aux dons intellectuels brillants, incarne une droite libérale et européenne.

A côté de quelques actions specta­ culaires un peu superficielles il réalise d'importantes réformes : impôt sur les plus-values, relèvement du SMIC, de l'allocation aux vieillards ; vote à 18 ans ; création d'un secr.

d'État à la condition féminine ; liberté de contraception, loi sur l'interruption volontaire de grossesse (violemment rejetée par une partie de l'opinion).

• Mais le septennat coïncide avec l'entrée de la F dans la crise : hausse du pétrole en 1973, donc des dépenses ; 600 ooo chômeurs en 1974 et inflation voisine de 15 % d'où restriction de crédits et nombreux secteurs aussitôt touchés (chimie, acier, automobile ...

).

2.

Majorité et opposition déchirées • Désaccord croissant entre le président et le l" min.

qui dérniiSionne en 1976.

Chirac crée alors le Rassemblement pour la République et multiplie les critiques contre le gouvernement : fin d'une majorité solide.

Son successeur, Barre, un économiste, élabore un plan de stabilisation prévoyant blocage temporaire des prix, progression limitée des salaires, mais ne brise pas l'inflation.

Il prône l'économie de marché tout en multipliant les interventions auprès des ind.

menacées.

• Succès de la gauche aux cantonales, aux municipales (1977), mais le désaccord PC-PS à propos de l'actualisation du P.

commun (signé avant la crise), notamment sur le SMIC, l'ampleur des nationalisations, la hiérarchie des salaires, éclate en sept.

1977· D'où l'échec de la gauche aux législatives de 1978, et victoire de !'UDF, nouvellement créée autour de VGE.

Le 2• choc pétrolier (1979-80) ayant à nouveau affecté l'économie française (1,7 M de chômeurs en 1981), VGE, qui se représente en mai, est battu par Mitterrand (52,8 % des voix).

Le pays désire le changement autant que le socialisme : la « société libérale avancée » de VGE a paru une réponse insuffisante à la crise.. »

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