Socialisme
Publié le 14/11/2013
Extrait du document
«
Dans un deuxième temps, la guerre froide va tout à la fois consolider la
renaissance de la vie politique à l’Ouest et creuser le fossé entre zone soviétique et
occidentale.
De là, deux Etats apparaissent en 1949, la RFA (République Fédérale
Allemande) à l’Ouest et la RDA (République Démocratique Allemande) à l’Est.
En RFA, on observe un socialisme et un syndicalisme réformiste.
En effet, le SPD,
parti dominant en RFA, va affirmer son réformisme en répudiant le marxisme et la
lutte des classes en 1959.
En 1969, les socialistes arrivent au pouvoir, et lancent de
profondes réformes soutenues par le mouvement ouvrier.
En 1949, les ouvriers se
réunissent en syndicat au sein de la Confédération des syndicats allemands (DGB)
et rassemble 16 groupes d’industries et plus de 6 millions d’adhérents.
C’est un
syndicat qui ne remet pas en cause le régime capitaliste et se contente de lutter pour
des améliorations immédiates du sort des travailleurs.
Sa grande revendication de
l’après guerre, obtenue en partie après 1952 et totalement en 76, est la cogestion
des entreprises.
Et finalement, la crise économique et la poussée du chômage dans
les années 80 ne remettent pas véritablement en cause le consensus social.
En RDA, on y observe un socialisme intraitable.
Le SED (Parti Socialiste Unitaire) né
de la fusion entre le KPD et le SPD en 1946 réunit socialistes et communistes,
dispose du monopole politique et veille à étouffer toute déviation du socialisme.
D’une part les institutions de la RDA assurent la primauté du SED sur tous les
organes de l’Etat avec une subordination de l’Etat au Parti et d’une autre part, les
ouvriers constituent le fondement social du régime et ils sont groupés au sein d’une
confédération syndicale unique et dépendante du parti.
Les grèves étaient interdites
et les manifestations réprimées.
Enfin, après la 2 nde
guerre mondiale, donc depuis 1945, les deux Allemagnes
restent différents.
Après la défaite de l’Allemagne nazie, les Alliés souhaitent rétablir une vie
démocratique dans leur zone d’occupation en Allemagne.
Les partis politiques
renaissent , SPD, KPD et démocrates-chrétiens de la CDU qui dominent la vie
politique ouest-allemande pendant cette période.
Lors du congrès de Bad
Godesberg, le SPD adopte une orientation réformiste, abandonnant l’essentiel de la
doctrine marxiste.
Au pouvoir avec Willy Brandt puis ensuite avec Helmut Schmidt, le
SDP devient un véritable parti de gouvernement même s’il connaît une perte
d’influence dans les années 1980 mais revient au pouvoir en 88 dans une alliance
avec les Verts.
La réunification de l’Allemagne en 90 marque un certain effacement des
communistes, même si le SED devenu le PDS conserve une influence dans les
anciens länder d’Allemagne de l’Est.
Le parti doit s’adapter à un nouveau contexte
économique et social, dont le poids et le coût de la réunification, la construction
européenne et la montée du chômage.
La gauche, elle, souffre de discrédit lié à
l’échec de l’expérience du Socialisme Réel en Allemagne de l’Est.
Après la
conséquence négative de la guerre sur l’économie de marché, le Chancelier
allemand, en 2003, vise à redonner de la compétitivité aux entreprises allemandes
grâce aux réformes de l’Agenda 2010 pour réduire la protection sociale et allonger la
durée de temps de travail.
Ces réformes sont acceptées par le centre-droit mais les
Verts et la Gauche considère cela comme une trahison.
En 2007, un nouveau parti.
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