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Socialisme

Publié le 14/11/2013

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SOCIALISME, COMMUNISME ET SYNDICALISME EN ALLEMAGNE DEPUIS 1875 La doctrine socialiste apparaît dans la première moitié du XIXe siècle sous la plume de penseurs et savants dont Karl Max constitue la référence la plus célèbre grâce à son ouvrage Le Manifeste du parti communiste. Le socialisme désigne le modèle économique et social de transition, qui, après avoir renversé le capitalisme, doit tendre vers le communisme qui est le modèle égalitaire idéal. A travers les différents courants socialistes qui le caractérisent, comment le socialisme allemand évolue-t-il depuis sa naissance en 1875 ? Pour répondre à cette problématique, dans un premier temps nous verrons le mouvement ouvrier et l'essor du socialisme qui s'étend de 1875 à 1933, ensuite nous montrerons l'opposition entre socialistes et communistes qui se passent entre 1945 et 1990 et enfin nous analyserons le mouvement ouvrier dans les deux Allemagnes et après la réunification. Tout d'abord, avec l'industrialisation, le mouvement ouvrier se développe rapidement. Ce socialisme, opposé au libéralisme, s'affirme et influence le combat syndical. Il est possible de remarquer une poussée syndicaliste et socialiste entre 1875 et 1914. En 1871, lorsque les syndicats se forment, ils sont liés aux parties socialistes naissantes. Dès 1875 au congrès de Gotha, deux partis socialistes allemands s'unissent et forment le SPD (parti social démocrate allemand) en 1891 à majorité réformiste qui veut une politique légal et qui ...

« Dans un deuxième temps, la guerre froide va tout à la fois consolider la renaissance de la vie politique à l’Ouest et creuser le fossé entre zone soviétique et occidentale.

De là, deux Etats apparaissent en 1949, la RFA (République Fédérale Allemande) à l’Ouest et la RDA (République Démocratique Allemande) à l’Est.

En RFA, on observe un socialisme et un syndicalisme réformiste.

En effet, le SPD, parti dominant en RFA, va affirmer son réformisme en répudiant le marxisme et la lutte des classes en 1959.

En 1969, les socialistes arrivent au pouvoir, et lancent de profondes réformes soutenues par le mouvement ouvrier.

En 1949, les ouvriers se réunissent en syndicat au sein de la Confédération des syndicats allemands (DGB) et rassemble 16 groupes d’industries et plus de 6 millions d’adhérents.

C’est un syndicat qui ne remet pas en cause le régime capitaliste et se contente de lutter pour des améliorations immédiates du sort des travailleurs.

Sa grande revendication de l’après guerre, obtenue en partie après 1952 et totalement en 76, est la cogestion des entreprises.

Et finalement, la crise économique et la poussée du chômage dans les années 80 ne remettent pas véritablement en cause le consensus social.

En RDA, on y observe un socialisme intraitable.

Le SED (Parti Socialiste Unitaire) né de la fusion entre le KPD et le SPD en 1946 réunit socialistes et communistes, dispose du monopole politique et veille à étouffer toute déviation du socialisme.

D’une part les institutions de la RDA assurent la primauté du SED sur tous les organes de l’Etat avec une subordination de l’Etat au Parti et d’une autre part, les ouvriers constituent le fondement social du régime et ils sont groupés au sein d’une confédération syndicale unique et dépendante du parti.

Les grèves étaient interdites et les manifestations réprimées.

Enfin, après la 2 nde guerre mondiale, donc depuis 1945, les deux Allemagnes restent différents.

Après la défaite de l’Allemagne nazie, les Alliés souhaitent rétablir une vie démocratique dans leur zone d’occupation en Allemagne.

Les partis politiques renaissent , SPD, KPD et démocrates-chrétiens de la CDU qui dominent la vie politique ouest-allemande pendant cette période.

Lors du congrès de Bad Godesberg, le SPD adopte une orientation réformiste, abandonnant l’essentiel de la doctrine marxiste.

Au pouvoir avec Willy Brandt puis ensuite avec Helmut Schmidt, le SDP devient un véritable parti de gouvernement même s’il connaît une perte d’influence dans les années 1980 mais revient au pouvoir en 88 dans une alliance avec les Verts.

La réunification de l’Allemagne en 90 marque un certain effacement des communistes, même si le SED devenu le PDS conserve une influence dans les anciens länder d’Allemagne de l’Est.

Le parti doit s’adapter à un nouveau contexte économique et social, dont le poids et le coût de la réunification, la construction européenne et la montée du chômage.

La gauche, elle, souffre de discrédit lié à l’échec de l’expérience du Socialisme Réel en Allemagne de l’Est.

Après la conséquence négative de la guerre sur l’économie de marché, le Chancelier allemand, en 2003, vise à redonner de la compétitivité aux entreprises allemandes grâce aux réformes de l’Agenda 2010 pour réduire la protection sociale et allonger la durée de temps de travail.

Ces réformes sont acceptées par le centre-droit mais les Verts et la Gauche considère cela comme une trahison.

En 2007, un nouveau parti. »

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