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VILAR, Jean (1912-1971) Comédien, metteur en scène Un soir de 1932, Jean Vilar, âgé de vingt ans, étudiant en littérature à la Sorbonne, assiste à une répétition du Richard III de Shakespeare interprété et mis en scène par Charles Dullin.

Publié le 10/04/2015

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VILAR, Jean (1912-1971) Comédien, metteur en scène Un soir de 1932, Jean Vilar, âgé de vingt ans, étudiant en littérature à la Sorbonne, assiste à une répétition du Richard III de Shakespeare interprété et mis en scène par Charles Dullin. Cet instant est capital pour Vilar mais aussi pour le théâtre français contemporain : le jeune homme ébloui, découvre sa vocation. Il sera comédien et metteur en scène. Côté cour et côté jardin. Il croise Jean-Louis Barrault, Jean Desailly. Après le début de la guerre et son service militaire, il entre dans une troupe itinérante, La Roulotte, puis crée la sienne, La Compagnie des Sept. Ce comédien, héritier de Jouvet et de Dullin dont il a adopt&eac...
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« dans des décors signés Pignon, Prassinos, Gischia, de grands peintres eux aussi enthousiasmés par l’entreprise.

Les dépenses dépassent les prévisions et, malgré le succès, des difficultés se font jour.

En 1963, Vilar démissionne. Reste Avignon, cette fête solaire où arrive la contestation : “ off Avignon ”, des troupes non invitées s’installent plus nombreuses chaque année.

Vilar est fier de leur présence, du souffle qu’elles apportent.

En 1968, il imagine des états généraux de la culture pour renouveler la politique culturelle de la France.

Aussi lorsque les soixante-huitards débarquent au Palais des papes et s’en prennent à lui ne comprend-il pas leur démarche qui semble l’accuser, le considérer comme un “ complice ”.

C’est un homme blessé qui rentre à Paris et préférera dans les dernières années de sa vie diriger des œ uvres lyriques telles Macbeth de Verdi ou les Noces de Figaro de Mozart, à Milan ou ailleurs. Lorsqu’il meurt, le 29 mai 1971, deux générations de metteurs en scène se sentent orphelines : de Marcel Maréchal à Patrice Chéreau, d’Ariane Mnouchkine à Jérôme Savary, tous lui sont redevables, et tous les amoureux du théâtre sentent qu’ils ont perdu un découvreur, un magicien qui a donné son souffle au théâtre français du XX e siècle.. »

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