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Acte I, scène 5 de Phèdre de Jean Racine (résumé et commentaire)

Publié le 13/09/2018

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racine

Restée seule avec Phèdre, Œnone s'emploie à tirer des conclusions optimistes de la funèbre nouvelle. La reine désormais peut et doit vivre. Il lui faut assurer le trône à son fils, si jeune, prévenir pour cela les intrigues de ses ennemis, et tenir son rôle de régente. En outre, veuve, elle n'est plus coupable d'aimer Hippolyte: sa « flamme devient une flamme ordinaire ». Qu'elle s'unisse donc au prince « pour combattre Aride » ! Phèdre se laisse convaincre : elle vivra... pour l'amour de son fils !

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« tenir son rôle de régente.

En outre, veuve, elle n'est plus cou­ pable d'aimer Hippo lyte : sa «flamme devient une flamm e ordinaire ».

Qu'elle s'unisse donc au prince « pour combattre Ari de » ! Phèdre se laisse conva incre: elle vivra ...

pour l'amour de son fils! La scène d'Œnone De personnage passif qu'elle était, la conf idente accède ici au statut de personnage dramatique à part entiè re.

Son rôle n'est plus d'éca rter et de déplorer, comme dans la scène 3, mais d'a gir, d'influer sur le déroulement de l'intrig ue.

La dispropor­ tion entre sa longue tirade et la courte réplique de Phèdre montre que la nourrice passe effectivement au premier plan dans cette scène.

À sa maîtresse, murée dans la solitude, le malheur et l' impuissa nce, et qui n'envisageait rien d'autre que le suicide, voici qu'Œnone propose le pouvoir , le bonheur et la vie : > (Roland Barthes) Pour faire triompher les valeurs anti-tragiques (c'est du moins son but et son illusion), Œnone raisonne avec habileté ;. »

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