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Analyse de l'Acte IV Scène V De Tartuffe de Molière

Publié le 06/09/2018

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Tout d'abord Elmire, qui lui oppose sa situation et sa dévotion : \"Mais comment consentir à ce que vous voulez, - Sans offenser le Ciel, dont toujours vous parlez?\" vers 1479, 1480. Tartuffe répond en tournant en dérision ces craintes : \"Si ce n'est que le Ciel qu'à mes vœux on oppose,- Lever un tel obstacle est à moi peu de chose, - Et cela ne doit pas retenir votre cœur.\" vers 1481, 1482, 1483. Mais Elmire répond que le ciel peut les juger :\"Mais des arrêts du Ciel on nous fait tant de peur!\" vers 1484.Et Tartuffe lui répond tout d'abord galamment :\"Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, - Madame, et je sais l'art de lever les scrupules. - Le Ciel défend, de vrai, certains contentements,\" vers 1485; 1486, 1487. Et change de ton, comme le prouve la didascalie :\"C'est une scélérat qui parle\" et termine sa tirade en lui expliquant le principe de la \"direction d’intention\", qui permet de justifier un acte a priori répréhensible, tel que l’adultère, en lui donnant une intention innocente avec la casuistique :\"Mais on trouve avec lui des accommodements. - Selon divers besoins, il est une science - D'étendre les liens de notre conscience, - Et de rectifier le mal de l'action - Avec la pureté de notre intention.\" des vers 1488 au vers 1492.

« double jeu avec le pronom "on" au vers 1481 "Si ce n'est que le ciel qu'à mes voeux on oppose" qui désigne dans cette réplique de Tartuffe, l'être désiré c'est à dire Elmire.

Et puis aux vers 1515, la réplique d'Elmire "Et qu'on veut des témoins qui soient plus convaincants" qui s'adresse aussi bien a Tartuffe qu'à Orgon. Cependant cette scène porte aussi un caractère sérieux. II.

Une scène sérieuse.En effet, Tartuffe utilise un langage galant au début de la conversation : "Ce langage à comprendre est assez difficile - Madame, et vous parliez tantôt d'un autre style" vers 1409- 1410, puis au fur a mesure de sa conversation avec Elmire, il se fait de plus en plus pressant : "Je ne me fierai point à des propos si doux, - qu'un peu de vos faveurs, après quoi je soupire, - Ne viennes m'assurer tout ce qu'ils m'ont pu dire." vers 1448, 1449, 1450.

Elle se trouve toutefois assez vite en danger, du fait de l’empressement de Tartuffe, qui lui demande des preuves de ses sentiments plus concrètes que de simples discours.

Il finit même par perdre son sang froid et dévoile son véritable visage :"C'est un homme, entre nous, à mener par le nez." pour parler d'Orgon. Cette scène revêt aussi un aspect sérieux avec la critique de la dévotion. Tout d'abord Elmire, qui lui oppose sa situation et sa dévotion : "Mais comment consentir à ce que vous voulez, - Sans offenser le Ciel, dont toujours vous parlez ?" vers 1479, 1480.

Tartuffe répond en tournant en dérision ces craintes : "Si ce n'est que le Ciel qu'à mes vœux on oppose,- Lever un tel obstacle est à moi peu de chose, - Et cela ne doit pas retenir votre cœur." vers 1481, 1482, 1483.

Mais Elmire répond que le ciel peut les juger :"Mais des arrêts du Ciel on nous fait tant de peur!" vers 1484.Et Tartuffe lui répond tout d'abord galamment :"Je puis vous dissiper ces craintes ridicules, - Madame, et je sais l'art de lever les scrupules.

- Le Ciel défend, de vrai, certains contentements," vers 1485; 1486, 1487.

Et change de ton, comme le prouve la didascalie :"C'est une scélérat qui parle" et termine sa tirade en lui expliquant le principe de la "direction d’intention", qui permet de justifier un acte a priori répréhensible, tel que l’adultère, en lui donnant une intention innocente avec la casuistique :"Mais on trouve avec lui des accommodements.

- Selon divers besoins, il est une science - D'étendre les liens de notre conscience, - Et de rectifier le mal de l'action - Avec la pureté de notre intention." des vers 1488 au vers 1492. Conclusion. Pour conclure, on peut dire que, dans la scène 5 de l’acte IV, l’objectif d’Elmire est de démontrer à Orgon que le dévot est un hypocrite.Tout d'abord par le comique, de situation avec Orgon qui se cache sous une table, la double énonciation, mais elle revêt aussi un caractère sérieux dans la critique que fait Molière de la fausse dévotion, et dans la mise en danger qui s'impose à Elmire.

Dans cette scène, l'attitude de Tartuffe se fait pressante, de manière explicite.

Il n’hésite pas à exiger d’elle une satisfaction de son désir. L’image que la pièce propose du dévot se fait donc plus sombre.

Le masque de Tartuffe, est définitivement tombé.

À ce moment de la pièce, on pourrait croire que le dénouement est imminent.

On ne peut penser que Tartuffe dispose en fait des moyens de retourner à nouveau la situation en sa faveur.. »

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