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anthologie prevert

Publié le 11/11/2013

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prevert
Contexte polémique ; poème écrit durant 2ème guerre mondiale. Prévert (1900-1977) du côté des victimes et des opprimé ; recueil composé de « paroles libres », tracts ou pamphlets comme ce poèm e : hymne aux travailleurs, à ceux qui fournissent l'effort pour tous, mais aussi dénonciation des ennuis du progrès humain (guerre, dictature...) ; structure par accumulation et anaphores ; déploiement par « vagues » des attaques au fil des 83 vers libres ; donc crescendo du tempo. ? Par quels procédés Prévert donne-t-il de la force à sa révolte ? ? Comment Prévert dénonce-t-il la vie ouvrière durant la 2ème guerre mondiale ? ? Comment Prévert dénonce t il la condition humaine ? ? astreinte répétitive au travail : « sans arrêt, sans cesse » ; usine et mines insalubres : &l...
prevert

«  Construction d’une mécanique d’accumulation d’images et de mots montrant le travail à « la chaîne où tout s’enchaîne ».

Idée et expression en lien.  Variation de l’aliénation « l’âge de raison » # causes et effets ou logique de la déché ance « vigne… se saoule… =vre » ; terrifiante chaîne qui devient misérable ;  image concrète d’une chaîne « breloques divines, reliques sacrées, croix d’honneur, croix gammées… »  pouvoir politique : « Grand empereur » Napoléon === ? « Adolf :itler ».

Lexique de l’oppression et du mal + exemples historiques ; oxymore comme « agressif pacificateur » ou « la têt e policière du grand libérateur ».  l’Eglise et la religion : complice de la violence politique et de l’exploitation du prolétariat, église entre prison et usine .

Dévalorisation du symbole religieux.

Dégradation de la croix comme si elles se ressemblaient t oute.  L’armée et la guerre : attaque inspiré du marxisme et de l’anarchisme.

« Tuerie », « monde désemparé » qui a perdu les valeurs humanistes a cause de la politique.

Seul les « petits » sont des victimes (= faibles, pauvres)  rhétorique du pamphlet : hyperbole de l’horreur de l’esclavage, de la guerre (décrescendo et généralisation de « grand ») ; lexique de l’insulte ; accumulation et amalgame ; redondance pour l’idée de misère.  Prévert martèle, mitraille avec des mots selon un rythme qui s’accélère et finit par la peur qu’il faut dépasser grâce à la conscience collective favorisée par le message du poète.  L’effort rhétorique du poète métamorphose ce combat de circonstances en un combat universel et éternel avec une lucidité réaliste qui va parfois jusqu’à la fureur du cr i primitif du poète -sentinelle : voir la réduction finale au jeu de massacre. La critique de l’aliénation ponctue le recueil et la violence pamphlétaire aussi : « Quelle connerie la guerre » (« Barbara »).. »

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