Arthur Rimbaud Bannières de mai

« point de vu du poète :   strophe 1 "mais", au début du second distique, indique l'opposition ressentie par l'auteur entre la tonalité mélancolique des deux premiers vers (l'hiver finissant) et la gaieté du tableau qui va suivre (le printemps). Qu'on patiente et qu'on s'ennuie C'est si simple !...

Fi de ces peines. En employant fi, le poète exprime sa répugnance, son dégoût vis-à-vis d'une attitude.

Ici il accuse apparemment deux attitudes : la patience et l'ennui. Et libre soit cette infortune. Rimbaud n'adhère pas aux célébrations antiques ou chrétiennes du cycle des saisons, du renouveau printanier et de la patience (strophe 1).

Il ne retient pas davantage, pour d'autres raisons, la posture envisagée dans la strophe 2 l'"adieu au monde".

Mais il sollicite de la Nature qu'elle lui réserve, pour rassasier sa faim et étancher sa soif, ces moments d'intensité qui font que la vie mérite d'être vécue.   message au(x) lecteur(s) :   « Bannières de mai » est un titre énigmatique dont la suite du texte ne permet guère de préciser le sens, au-delà. »