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BEL AMI, Guy de MAUPASSANT Retour au pays natal Deuxième partie, chapitre 1 Depuis « C’étaient deux paysans. » à « ... elle qui ne rêvait pas d’ordinaire ? »

Publié le 07/10/2018

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maupassant

1 - Deux figures majeures les deux figures féminines sont aussi importantes que les deux figures masculines double opposition : elles s’opposent entre elles et elles s’opposent aux deux hommes

 

Madeleine : vision péjorative du monde rural (Duroy a une vision enjolivée) ; regard subjectif, proche du notre ; son avis semble correspondre à celui de Maupassant l’opposition mère Duroy/Madeleine représente symboliquement l’opposition ville/campagne : deux mondes, deux époques

Le retour au pays natal est un moment de grande joie pour Duroy. Les souvenirs de son enfance resurgissent et il

 

semble euphorique tout au long de l’extrait. A tel point qu’il ne remarque pas le malaise de sa femme face à ce monde vulgaire et arriéré. En effet, Maupassant délivre une vision très péjorative de la Normandie qu’il connaît bien. L’opposition entre le monde parisien et le monde rural est représentée par l’opposition des deux femmes les plus importantes pour Duroy : sa mère et sa femme. Ce texte semble donc annoncer un combat psychologique entre ces deux femmes que tout oppose.

 

Conflit entre les époux...

 

Nouvelle facette de Duroy, plus sentimental.

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« champ lexical de la campagne : « campagne », « campagnard », « masures de fermes », « en argile », « de chaume » anaphore et parallélisme : « On arrivait au village, un petit village en bordure sur la route, formé de dix maisons de chaque côté, maisons de bourg et masures de fermes, les unes en briques, les autres en argile, celles-ci coiffées de chaume et celles-là d'ardoise.

» Maupassant insiste sur la petitesse et la simplicité avec les énumérations : « une pièce froide, carrelée, toute blanche, avec ses murs peints à la chaux et son lit aux rideaux de coton » évocation des coutumes locales : - lieu pittoresque « à la mode ancienne », « maisons de bourg et masures de fermes, les unes en briques, les autres en argile, celles-ci coiffées de chaume et celles-là d'ardoise » - le « long déjeuner de paysans » qui semble interminable (( utilisation de l’imparfait « lâchait », « connaissait », « riait »…), plats typiques de la gastronomie normande « une andouille », « le cidre » opposition belle-mère/belle -fille : la mère Duroy voit Madeleine comme « une traînée » faignante ; mme Duroy voulait pour belle-fille une « grosse et fraîche fermière, rouge comme une pomme et ronde comme une jument poulinière » ( comparaison au monde rural, référence à la santé (« fraîche »), il faut qu’elle soit forte pour travailler et pour la maternité (« jument poulinière ») mentalité brute des campagnards 3- Un monde dominé par le mauvais goût et la vulgarité utilisation d’adjectifs péjoratifs « à la mode ancienne », « mal assortis », « désolant », « images coloriées », « long déjeuner de paysans » antithèse qui donne une impression de mélange « une andouille après un gigot, une omelette après l'andouille » comparaison péjorative « pareille à celle des marchands de bœufs » description de la décoration intérieure « Un crucifix au-dessus d'un bénitier, et deux images coloriées représentant Paul et Virginie sous un palmier bleu et Napoléon Ier sur un cheval jaune, ornaient seuls cet appartement propre et désolant » ( côté fleur bleue (« Paul et Virginie »), héroïque (« Napoléon Ier »), verbe ironique (« ornaient ») vulgarité du père Duroy : il est réduit au boire et au manger ( champ lexical de la boisson « tout imbibé par une gaieté de cidre doux et d'alcool », « mis en joie par le cidre et quelques verres de vin » ; il a une attitude brutal, il presse les autre pour manger « criait », « en tapant du poing », « Allons, allons » ; admiration de l’avare devant la réussite de son fils qui a épouser une femme riche « Le père poussa un léger sifflement d'admiration et ne put que murmurer : " Bougre ! " tant il fut ému par la somme.

» ; sa vulgarité se traduit pas les jurons « Bougre ! » et le « sifflement » ; il a un discours indécent « lâchait le robinet de ses plaisanteries de choix, celles qu'il réservait pour les grandes fêtes, histoires grivoises et malpropres arrivées à ses amis, affirmait-il » repas de mauvais goût : « Ce fut un long déjeuner de paysans avec une suite de plats mal assortis, une andouille après un gigot, une omelette après l'andouille… » énumération de plats, phrase très longue qui mime le repas ( impression de lourdeur ; les paysans se bâfrent, l’ordre du repas n’est pas respecté « mal assortis », répétition de « après » III/ La tension entre deux femmes majeures : belle mère/belle fille 1- Deux figures majeures les deux figures féminines sont aussi importantes que les deux figures masculines double opposition : elles s’opposent entre elles et elles s’opposent aux deux hommes Madeleine : vision péjorative du monde rural (Duroy a une vision enjolivée) ; regard subjectif, proche du notre ; son avis semble correspondre à celui de Maupassant l’opposition mère Duroy/Madeleine représente symboliquement l’opposition ville/campagne : deux mondes, deux époques 2- Deux figures antithétiques opposition antithétique : madeleine, jeune, belle, élégante, et mme Duroy « vieille rustique aux doigts usés, aux. »

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