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le bourgeois

Publié le 17/10/2016

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EXPOSE SUR LE BOURGEOIS : De nombreux d’historiens s’accordent sur l’importance des bourgeois aux XVIIème et XVIIIème siècles. Puissants, riches, influents, leur importance sociale est évidente et indéniable. Cependant, il apparaît difficile de définir précisément qui forme cette classe sociale qu’est la bourgeoisie. Tour à tour, on peut lire que le bourgeois est celui qui appartient à la classe marchande, ou qu’il est celui qui--s’il n’est point noble—vit tout de même comme un seigneur, d’un revenu issu de la terre. D’autres historiens considèrent le bourgeois comme membre d’une bourgeoisie d’officiers en cours d’anoblissement. Le mot « bourgeois » est un terme polysémique, qui désignait initialement les habitants des bourgs au XIème siècle. Cependant, sa signification a véritablement évolué pour devenir au XVIème siècle synonyme d’aisance sociale mais également de bêtise et de suffisance. Par ailleurs, le Bourgeois représente également le symbole d’une classe sociale toujours en opposition aux autres classes sociales, cette image étant accentuée par les analyses modernes des sociologues en termes de stratification sociale. Le terme de bourgeois a donc souvent une connotation péjorative, dans la mesure où son aisance sociale semble lui permet d’assoir sa domination sur les autres. Par ailleurs, le terme de bourgeois a évolué et n’a pas la même connotation actuellement. Le bourgeois peut faire référence aujourd’hui à ce que l’on appelle les « bobos », c’est-à-dire, (…).On peut se poser la question des caractéristiques attribuées au bourgeois et dans quelle mesure la vision ce dernier que renvoie ce dernier à la société est &...

« qu’est le bourgeois.

Dans une perspective différente de celle abordée précédemment, le bourgeois apparait comme un personnage « coincé » entre deux classes sociales : le petit peuple et la noblesse.

Pas assez cultivé et élégant pour être respecté, mais trop riche pour être dans le besoin, le Bourgeois apparait vite comme un personnage grossier, attisant la moquerie.

Nombreux sont les écrivains qui ont mis en scène le personnage du Bourgeois, de manière très caricaturale.

En effet, le bourgeois apparaît comme un personnage excessif, arrogant, mais surtout dupe et plutôt crédule.

Ainsi, dans le bourgeois gentilhomme, Molière met en scène M Jourdain, un homme qui pense à tort que la noblesse consiste uniquement en un déguisement que l’on peut aisément revêtir en prenant des cours de philosophie ou de musique.

Ce personnage, riche mais qui ne possède pas l’élégance caractéristique de la noblesse, fait preuve d’une vanité qui le rend comique tant il est ridicule.

Ses habits, sa crédulité envers Dorante, ainsi que son discours renforce cet aspect comique.

Monsieur Jourdain n’est qu’un bourgeois.

Dorante, un fin manipulateur, pour arriver à ses fins, use d’hypocrisie et de flatterie envers M Jourdain.

Ces deux personnages se montrent ainsi vaniteux, obsédé par leur apparence et appâtés par le gain.

Molière met ainsi en avant la contradiction entre le gentilhomme et le bourgeois, qui se révèle est le parfait inverse du gentilhomme. II) Le Bourgeois, emblème d’une classe sociale à part dans la société a) Le bourgeois : style de vie particulier La sociologie moderne a mis en évidence la façon dont la société était organisée, et a contribué à renforcer certaine caractéristiques que l’on attribuait déjà au Bourgeois.

Décrit ainsi comme l’emblème de la classe sociale qu’est la bourgeoisie, le Bourgeois se révèle être la classe véritablement antagoniste à celle des prolétaires.

En effet, Marx, dans son Manifeste du parti communiste, explique que le Bourgeois détient les moyens de production et soumet les prolétaires, qui ne sont dotés que de leur force de travail.

Ainsi, une des caractéristiques fondamentales du Bourgeois est la domination véritable qu’il exerce sur les autres classes sociales.

Le bourgeois apparait ainsi comme un personnage antipathique et profiteur, qui gagne du profit sur le travail des prolétaires.

Il en est De même, dans la Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine ; en effet, la Cigale, symbole de la paysannerie, peut sembler au premier regard imprévoyante, comptant sans cesse sur l’aide des autres et notamment sur la Fourmi, symbole de la bourgeoisie, qui se distingue par son travail et sa prévoyance.

Cependant, c’est en fait l’égoïsme de la Fourmi qui est pointé du doigt, lorsque La Fontaine souligne qu’elle n’est « pas prêteuse », et la cruauté dont elle fait preuve en humiliant la Cigale.

Par ailleurs, la Cigale montre les difficultés du monde paysan avec l’évocation de la « famine » et qui quémande un prêt à la Fourmi, qui ne poursuit que ses intérêts.

La Fourmi apparait ici comme la bourgeoisie financière et dominatrice, et dont la Cigale dépend.

Flaubert. »

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