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Les chimères, Nerval

Publié le 07/01/2014

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      Les Chimères sont une suite de sonnets écrits en 1854, qui parurent ensemble avec les Filles du feu. Gérard de Nerval évoque ses expériences en vers souvent obscurs, mais très denses. Un de ces chefs-d’œuvre, El Desdichado dans lequel il se remémore les illusions d'un passé disparu. Le poète cite à la fin de la Préface du recueil : Filles du feu, la manière dont il perçoit Les Chimères et admet volontiers leur caractère hermétique, c'est à dire, difficile voire impossible à comprendre : "Et puisque vous avez l'imprudence de citer un des sonnets composés dans cet état de rêverie super-naturaliste, comme diraient les Allemands, il faut que vous les entendiez tous. - Vous les trouverez, à la fin du volume. Ils ne sont guère plus obscurs que la métaphysique d'Hegel ou les Mémorables de Swedenborg, et perdraient leur charme à être expliqués, si la chose était possible, concédez-moi du moins le mérite de l'expression; -la dernière folie qui me restera probablement, ce sera de me croire poète : c'est à la critique de m'en guérir.". Nous expliquerons dans une première partie en quoi ses sonnets sont hermétiques, puis nous verrons que ces poèmes ne sont pas si « obscurs » que ce que l'on peut croire. Nous finirons par voir que Nerval veut nous faire passer un message dans ces sonnets, et essaye de nommer l'innommable.     Tout d'abord, comme nous explique Nerval : "Et puisque vous avez l'imprudence de citer un des sonnets composés dans cet état de rêverie super-naturaliste, comme diraient les Allemands, il faut que vous les entendiez tous. - Vous les trouverez, à la fin du volume. Ils ne sont guère plus obscurs que la métaphysique d'Hegel ou les Mémorables de Swedenborg, et perdraient leur charme à être expliqués, si la chose était possible, concédez-moi du moins le mérite de l'expression; -la dernière folie qui me restera probablement, ce sera de me croire poète : c'est à la critique de m'en guérir." En premier lieu, nous expliquerons en quoi ces sonnets sont hermétiques, ils sont "obscurs" et ne sont pas compréhensible même "si la chose était possible »Dans un premier temps, Nerval nous explique que ces poèmes ont été composés "dans cet état de rêverie" qui sont inconnus, en effet les rêves de Nerval sortent de son inconscient, c’est-à-dire qu’ils sortent de son imaginaire, ce qui est donc incompréhensible pour le lecteur. Quand l’auteur utilise de verbe "j'ai rêvé" (vers 15, I de Le Christ a...

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« rêverie" qui sont inconnus, en effet les rêves de Nerval sortent de son inconscient, c'est-à-dire qu'ils sortent de son imaginaire, ce qui est donc incompréhensible pour le lecteur.

Quand l'auteur utilise de verbe "j'ai rêvé" (vers 15, I de Le Christ aux oliviers) il veut nous faire comprendre que le lecteur entre dans l'inconscient c'est à dire que le lecteur ne doit pas s'attendre à tout bien comprendre.

Il utilise aussi des mots se rapportant au monde du sommeil comme lorsqu'il écrit : «engourdis, perdus dans le sommeil" (vers 7, I le Christ aux oliviers), "éveillé"(vers 4, III le Christ aux oliviers), tous ces mots qui apparaissent tout au long des Chimère renvoient au monde "sombre" (vers 12, II le Christ aux oliviers).

Le lecteur essaye de comprendre mais celui-ci est dans les profondeurs de son imaginaires, il cite ses propres rêves, et personne ne rêve des mêmes choses, donc le lecteur ne peut pas forcément le comprendre.

Dans un second temps, le poète écrit ses sonnets en s'appuyant sur "l'expression" des sentiments.

Le lecteur ne peut donc pas comprendre  ce qui relève de l'inconscient, en effet  l'inconscient sort de notre « sphère» de conscience.

Nerval se pose des questions émotionnelles, ce qui veut dire que l'auteur se pose des questions concernant les émotions  (Pourris) il cite "pourquoi j'ai tant de rage au coeur" (vers 1, Antéros).

Le lecteur peut s'être déjà interrogé sur des questions de la vie comme celle-ci personne mais personne n'est autant capable que Nerval d'expliqué ces sentiments qui ne sont anodin.

Le poète utilise aussi beaucoup de mots appartenant au champ lexicale des sentiments, il rétorque : «Amour" (vers 9, El Desdichado), "vivre" (vers 7, I le Christ aux oliviers), "libre" (vers 1, Vers dorés).

Cette diversité de sentiments, interprétée tout au long des sonnets, bien qu'inexplicable restent connus de tous.

Ces sentiments sont donc naturels mais incompréhensible car ce ne sont pas des choses contrôlables.

! Ainsi, nous comprenons qu'en utilisant des pensées incompréhensibles pour le lecteur  qui sortent de son inconscient pourquoi Nerval affirme que ces sonnets sont hermétiques.     Nous venons de voir que les sonnets de Nerval sont en partie incompréhensibles car il parle des emotions et de rêve qui sortent de l'imaginaire du poète.  A présent nous allons voir qu'ils ne sont pas si "obscurs" que ça, en effet, Gérard de Nerval nous dit dans sa préface qu'il utilise la « métaphysique », qui est une science rationnel nous verrons aussi qu'il utilise les règles de la poésie classique.            Si les sonnets de Nerval sont dit impossibles à comprendre, nous allons voir que cette définition n'est. »

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