Commentaire et corpus
Publié le 25/03/2017
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«
II/ Commentaire : La Chartreuse de Parme de Stendhal
réaliste et satirique et pathétique
Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, qui a vécu de 1783 à 1842, a participé aux guerres de la
Révolution et de l'Empire comme officier.
En parallèle, il était un grand écrivain français du XVIII°
connu pour ses grands romans romantique et réaliste comme Le rouge et le Noir, Lucien Leuwen
mais encore La Chartreuse de Parme qui est le sujet traité à présent.
La Chartreuse de Parme est un roman publié en 1839, c'est une œuvre qui a valut la célébrité de
Stendhal.
Le début du roman commence en 1796 et présente la vie de Fabrice Del Dongo, un jeune noble de
Milan en pleine admiration envers Napoléon.
L'extrait que nous allons étudié nous montre ce personnage qui souhaite faire partie de l'armée
napoléonienne, il n'est pas enrôlé officiellement mais arrive à trouver un cheval pour se jeter dans la
bataille de Waterloo.
En réalité cette scène se trouve très éloignée de l'épopée imaginée par Del Dongo qui voit sa rêverie
s'évaporer : c'est une représentation réaliste de Stendhal de la guerre qui s'offre au lecteur.
Finalement, en quoi ce récit de bataille s'éloigne-t-il de la tradition épique ?
Nous observerons dans un premier temps le tableau que nous offre Stendhal sur la guerre.
Puis dans
un second temps, cette image que l'auteur donne de Fabrice au lecteur, une sorte d'anti-héros.
I/ Le tableau de la bataille
métonymie
Ce court extrait est une représentation très réaliste de la guerre et donc éloigné du tableau épique.
Le point de vue est interne, nous sommes à travers le regard de Del Dongo.
La scène est décrite brusquement et « un frisson d'horreur » l.20 parcours l'échine de Fabrice.
C'est une description brute d'une bataille qui s'offre au lecteur : « cadavres » (l.15 et 19) ;
« malheureux blessé » l.29.
Il y a une connotation : « malheureux habits rouges qui vivaient
encore », le rouge fait référence au sang et les habits aux corps humains, donc les corps presque
morts, sont ensanglantés : ce qui renforce l'effet d'horreur.
Il y a une métonymie utilisée « habits
rouge ».
Le champ de bataille n'est pas dis directement, c'est « une grande pièce de terre labourée » l.14 par
la guerre, il est « jonché de cadavres » l.15.
Il y a une insistance sur la saleté, mais finalement, c'est
comme si la guerre avait fait le ménage : des milliers d'hommes sont tués et l'espace nettoyé.
Le lecteur est quelque peu désorienté en même temps que Del Dongo.
En effet nous voyons à
travers le regard du personnage et ce dernier est confus « Fabrice ne comprenait pas » l.18 ; « ne
faisait pas assez d'attention » l.27.
Il est perturbé de cet environnement qu'il n'imaginait pas du tout
comme cela.
Cette guerre qu'il voit devant lui ne correspond pas aux attentes de Fabrice qui croyait que cela
correspondait aux romans de chevalerie.
Il n'est donc pas préparé «se donnait toute la peine du
monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habits rouges » l.25.
L'auteur vise sur la description de la bataille pour placer un cadre réaliste mais enlève au
personnage principal les caractéristique habituelles du héros épique.
On parle alors d'anti-héros....
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