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Commentaire? Edouard Glissant - Le quatrième siècle

Publié le 03/04/2014

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Benameur Camélia, 1ES3 Le Quatrième siècle est un roman paru pour la première fois en 1964. Il fut publié par Gallimard en 1997. Son auteur est Edouard Glissant, un écrivain Martiniquais né en 1928. Ce roman nous raconte l'histoire des noirs et des Antilles françaises. L'extrait que nous étudierons se déroule sur un bateau: La Rose-Marie. Ce dernier transporte des esclaves noirs qui s'apprêtent à être vendus sur le marché. Nous verrons de quelle manière l'auteur dénonce l'esclavage et leurs auteurs, les esclavagistes, dans son texte. Dans un premier temps, nous analyserons les conditions de vie des esclaves durant leur voyage, puis, nous étudierons l'acharnement des esclavagistes sur les noirs. Le traitement des esclaves noirs à bord du bateau est incomparablement horrible et tortueux. En effet, dès le début, l'auteur se sert d'une accumulation d'outils de torture chaque fois introduis par la conjonction de coordination «et»: «les fouets a plombs, les lanières roides (...) et le bâton crochu (...) et le grand baquet (...) et le filet». Ainsi, on voit que les esclaves étaient victimes de grandes tortures, de plus, cette surenchère sur tout ces instruments de douleur parait interminable, les esclavag...

« esclaves, sans distinctions d’âge ou de sexe, sont traités d’une manière atroce, on ne se soucie pas de ce qu’ils pensent, ce sont des animaux.

Les indicateurs de temps nous montrent que ce dépôt n’a duré qu’une heure.

En effet, le bétail a été livré aussi rapidement que possible de manière a ne pas perdre de temps pour en livrer un autre. Enfin, le débarquement est ressenti comme une épreuve plus difficile encore pour les esclaves, à tel point que l’un des marins se questionne «à croire que la fin du voyage est le plus terrible pour eux».

Cette hyperbole montre que l’épreuve que les esclaves ont vécue jusqu’ici est moindre face à celle qui les attend.

De plus, le parallélisme: «comme si le pont avait été une terre sèche (…) comme si les lattes avaient été des lames.» évoque une redondance, un recommencement perpétuel pour les esclaves qui connaissent déjà leur sort par cœur.

L’auteur met en évidence la lâcheté des esclavagistes à travers le dernier paragraphe.

En effet, Edouard Glissant utilise l’ironie « le bateau ainsi débarrassé (…) un honnête navire marchant ».

Il se moque des esclavagistes qui pensent être honnêtes, comme s’ils ne faisaient de mal a personne, comme s’ils ne se contentaient que de vendre des objets inertes.

Il réemploi une accumulation semblable à celle du début du texte : «la corde (…) le gibet (…) les fouets (…) le filet».

Elle montre que le navire est destiné à cet usage et que l’équipage recommencera: tout va reprendre son cours.

Ainsi, l’auteur montre au lecteur, à travers multiples figures de style, que les esclavagistes sont redoutables avec les esclaves et qu’ils n’en finiront jamais. L’auteur, à travers de nombreux procédés et à l’aide de messages implicites, montre au lecteur les conditions de vies des esclaves et a travers un satyre, dénonce les auteurs de cette maltraitance.

Edouard Glissant était donc pour l’abolition de l’esclavage dans le monde, qui provoqué de nombreux débats au XVIII siècle.

L’esclavage sera finalement totalement aboli au XX siècle en Europe, dans certains pays, on peut encore trouver des esclavagistes qui pratiquent dans l’illégalité.

Le texte Abolition immédiate de l’esclavage de Victor Schœlcher se rapporte a ce texte car il conteste tous deux l’esclavage a des époques différentes.. »

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