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Commentaire français : l’aveu de phèdre à hippolyte

Publié le 05/09/2018

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le spectateur comprend que Phèdre est le pantin da la fatalité causée par les divinités et qu’elle ne peut plus retourner en arrière. Son amour est une honte inacceptable et inexcusable et elle payera de sa vie les conséquences de son crime. 

Racine utilise donc plusieurs procédés afin de rendre l’aveu tragique. Tout d’abord il met en place le tragique avec les champ lexicaux de la mort et du crime présent durant l’aveu tout entier puis il insiste fortement sur la monstruosité de Phèdre et la façon dont elle se perçoit avec tout les qualificatifs du monstre et de l’horreur qui sont mis en place puis il crée de forte connotation de la malédiction par laquelle est touchée Phèdre et en mettant en œuvre toute la fatalité du destin et le pouvoir imparable et intouchable des dieux. Pour conclure je dirais que Phèdre et son caractère inéluctable du destin traduit qu’ aimer ouvre sur une maladie du corps et de l'âme. De plus, la passion impossible, condamnée, donne à l'héroïne un caractère tragique. On peut remarquer que Phèdre, reste victime d'un amour fatal, lequel entraînera sa chute. Elle est d'hors et déjà prisonnière de son destin. Pour finir, cette 3ère scène constitue un paradoxe puisqu'elle sert d'exposition à la pièce tragique mais exprime en même temps une sortie vers la mort Les personnages devront passer de vie à trépas au nom de l'honneur, la purgation des passions, mais aussi de la bienséance.

« qu’elle à voulu lui paraître odieuse et inhumaine, ces deux mots ayant une connotation forte car il font parti du champ lexical de l’horreur.

Elle n’a qu’une préoccupation, son beau-fils, il l’obsède : « Hélas ! je ne t’ai pu parler que de toi-même » comme si elle n’avait que lui et son amour en tête. Je cite : « Délivre l’univers d’un montre qui t’irrite » cette phrase traduit la figure du montre et l’appelle à la mort, elle est persuadé que sans elle, sans ce monstre, le monde tout entier ira mieux.

Elle fait ensuite une interrogation exclamative : « La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ? » elle se dépersonnalise et affirme son crime avec le lien père/fils qu’elle évoque.

Puis, quand elle fait la demande a Hippolyte de la tuer, elle lui demande aussi si son glaive est indigne de ses coups, si la haine d’Hippolyte lui refuse un supplice si doux et si son sang était trop mauvais pour qu’il s’en éclabousse.

Ces derniers vers traduisent bien forcement la posture indigne et culpabilisante qu’occupe Phèdre, mais aussi la façon dont elle se voit.

Elle se perçoit vraiment comme un véritable monstre et désir en mourir car elle pense ne pas mériter la vie.

Il finirait presque par attiser l’esprit de compassion chez le spectateur. A ce moment de la pièce, comme dans la pièce intégrale, la fatalité et le destin sont toujours présent.

Je cite : « Objet infortuné des vengeances célestes », Phèdre est le jouée des dieux.

Cette phrase évoque le destin tragique de la fatalité par excellence : Phèdre, la « faible mortelle » (tel qu’elle se qualifie quelques vers plus loin) atteinte d’un amour incestueux et involontaire infligé par la haine de Vénus, qu’elle qualifie d’ailleurs de « vengeances célestes ».

Par la suite, Phèdre met encore en scène sa malédiction durant quatre vers, elles demandent aux dieux d’être ses témoins, les témoins de l’aveu.

Je cite « ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang » le feu fatal étant son amour pour Hippolyte et la fatalité qui est la cause de son malheur et tout son sang car la malédiction de Vénus fut destinée à toute sa famille, voué à un destin tragique et à une mort certaine.

« Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d’une faible mortelle » le champ lexical de la mort est ici mit en évidence qui appuie le fait que les dieux joue du destin fatal de Phèdre sans qu’elle ne puisse rien y faire.

Je cite : « Faibles projets d’un cœur trop plein de ce qu’il aime ! » qui signifie la perte d’espoir d’un amour pourtant si grand et réduit à néant face au destin.

Puis, elle demande a Hippolyte de la tuer « ce monstre affreux ne doit point t’échapper », Phèdre, devenue un monstre à l’encontre de sa volonté, elle doit mourir et elle le sait, elle appelle à la mort.

Puis au vers suivant « Impatient déjà d’expier son offense » en parlant de son cœur.

Elle est totalement consciente de son crime et veut le payer de sa vie.

Elle est tout autant consciente que sa mort est certaine et infligé par les dieux.

Elle finit sa tirade avec l’interjection « Donne » pour qu’Hippolyte lui donne son épée et pour en finir avec sa vie.

Lors de cet aveu, le spectateur comprend que Phèdre est le pantin da la fatalité causée par les divinités et qu’elle ne peut plus retourner en arrière.

Son amour est une honte inacceptable et inexcusable et elle payera de sa vie les conséquences de son crime.

Racine utilise donc plusieurs procédés afin de rendre l’aveu tragique.

Tout d’abord il met en place le tragique avec les champ lexicaux de la mort et du crime présent durant l’aveu tout entier puis il insiste fortement sur la monstruosité de Phèdre et la façon dont elle se perçoit avec tout les qualificatifs du monstre et de l’horreur qui sont mis en place puis il crée de forte connotation de la malédiction par laquelle est touchée Phèdre et en mettant en œuvre toute la fatalité du destin et le pouvoir imparable et intouchable des dieux.

Pour conclure je dirais que Phèdre et son caractère inéluctable du destin traduit qu’ aimer ouvre sur une maladie du corps et de l'âme.

De plus, la passion impossible, condamnée, donne à l'héroïne un caractère tragique.

On peut remarquer que Phèdre, reste victime d'un amour fatal, lequel entraînera sa chute.

Elle est d'hors et déjà prisonnière de son destin.

Pour finir, cette 3ère scène constitue un paradoxe puisqu'elle sert d'exposition à la pièce tragique mais exprime en même temps une sortie vers la mort Les personnages devront passer de vie à trépas au nom de l'honneur, la purgation des passions, mais aussi de la bienséance.. »

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