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Commentaire Melancholia - Victor Hugo

Publié le 24/06/2015

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MELANCHOLIA (1856) Victor Hugo Présentation : Victor Hugo, chef de file de l'école romantique s'est très vite impliqué dans la vie de son époque. En février 1851, il visite, en tant que député avec l'économiste Adolphe Blanqui, dans le cadre d'une "enquête sur la situation vraie des classes laborieuses et souffrantes en France" les caves de Lille . Cet extrait du poème « Melancholia » inclus dans Les contemplations (1856), écrit en alexandrins, témoigne de la forte impression laissée par cette visite. La lecture fait apparaître les impressions suivantes : la grande violence du texte, violence du ton du poète et violence de ce qui est décrit et subi par les enfants. En quoi l'écriture poétique permet-elle de communiquer le sentiment de révolte de Victor Hugo ? I / La transmission du message via le genre poétique Le rythme solennel. - Hugo a choisi le rythme majestueux de l'alexandrin (12 pieds) pour évoquer la misère sociale et soulig...
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« Ccl : La souffrance d’Hugo face à la souffrance des enfants touche forcément le lecteur.

Le rejet très polémique du travail des enfants s’ap puie donc sur un ton très personnel du poète.

II / La dénonciation (par des moyens poétiques) de ce travail a- La dureté des conditions de vie - Hugo , par un jeu de sonorités subtil souligne la répétitivité des tâches et leur longueur extrême.

« Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement » = Allitération en « m » très appuyée.

Hugo reprend plus loin la même technique pour souligner la durée inhumaine du travail : « Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue » (v11).

La dureté est aussi suggérée par l’anaphore : « Tout est d’airain, tout est de fer ».(v.10) b- Un monde inhumain - Une métaphore filée dénonce par ailleurs l’horreur de ce travail : la machine est assimilée à un monstre effrayant « Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre » La métaphore du monstre se poursuit v.17 (« souffle étouffant» qui évoque une sorte de dragon) Ccl : La métaphore souligne ainsi l’aspect inhumain de ce travail.

c- Les conséquences désastreuses - le champ lexical de la maladie est très significatif.

Ces enfants sont irrémédiablement abîmés par le travail (« pâleur »v.12- « rachitisme »v.18- « bossu » « crétin » v.22-) - La progression des termes montre bien que les dégâts ne sont pas seulement physiques, l’esprit lui–même est tué.. »

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