Comparaison du thé au harem d'archi ahmed et le grand cahier sur le thème de la marginalité
Publié le 20/05/2014
Extrait du document
«
primordiale chez eux : On peut percevoir cela quand ils se rendent chez « Librairie-
Papeterie » pour acheter des crayons et du papier.
« Nous [disons] : -Nous n’avons pas
d’argent, mais nous avons absolument besoin de ces objets.
Le libraire dit : -L’école est
fermée.
Personne n’a besoin de cahiers ni de crayons.
Nous disons : -Nous faisons l’école
chez nous.
Tout seuls, nous-mêmes.
» (p.30, Le grand cahier ) Bien que l’école soit
fermée et puisque l’éducation occupe une place importante chez les jumeaux, ils sont
déterminés à la faire eux-mêmes et ils prennent tous les moyens qui leurs sont mis à
disposition pour avoir les outils nécessaires pour bien mener leur éducation.
Bref, le
thème de l’éducation est présent dans les deux récits, mais son importance n’est pas la
même pour les personnages principaux : une perte de temps inutile pour Madjid et Pat;
une étape primordiale pour les jumeaux.
Troisièmement, dans les deux récits les artistes sont en marge et ils sont
représentés d’une façon similaire; avec un respect distingué.
D’abord, quand les jumeaux
étaient en train de performer leur premier spectacle « [alors que] l’un de nous commence
à jouer de l’harmonica et l’autre à chanter une chanson connue […] les gens, peu à peu,
se tournent vers nous; les voix se taisent.
» (p.94, Le grand cahier ) Cela nous montre
comment sont considérés les artistes par les habitants de la petite ville pendant ce temps
de guerre ; des symboles qu’on respecte beaucoup parce que personne n’osa interrompre
leur spectacle.
Comme dans Le grand cahier , dans Le thé au harem d’Archi Ahmed les
artistes sont traités de la même façon.
Pendant la présentation des personnages de la
bande de Madjid et Pat, il y a parmi eux « Bibiche, Algérien né en France, surnommé
‘’Chopin’’ parce qu’étant petit, il rêvait de devenir pianiste.
» (p.26, Le thé au harem
d’Archi Ahmed ).
Bien que son surnom puisse paraître comme un geste moqueur, on
apprend qu’il y a une certaine notion de respect par son surnom parce que cette
métaphore rapproche Bibiche du pianiste de renommée mondiale François Chopin.
Bref,
dans les deux récits les artistes sont traités avec beaucoup respect.
Somme toute, la marginalité est présente dans Le thé au harem d’Archi Ahmed
ainsi que dans Le grand cahier.
D’abord, il est possible de voir que les modes de vie qui
sont hors du commun ont des similarités, celui de Bec-de-lièvre dans Le grand cahier et
celui de Rustine dans Le thé au harem d’Archi Ahmed .
Ensuite, l’éducation de Madjid et
Pat et celle des jumeaux est particulière; Madjid et Pat ne sont pas étudiants parmi les
jeunes de la Cité, et les jumeaux sont les seuls étudiants de la Petite Ville.
Finalement, les
artistes sont présentés de façon similaire dans les deux œuvres : avec respect.
La
marginalité est thème chez plusieurs œuvres du XX e
siècle.
En effet, le roman de Jacques
Poulin intitulé Les grandes marées illustre un traducteur de bandes dessinées qui vit seul
sur une île à l’écart de la société.
Dans les trois œuvres, les trois auteurs illustrent la
marginalité à leur style à travers les personnages de leurs récits..
»
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