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disertation théatre

Publié le 07/01/2014

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Le dénouement : deux scènes sont d'abord consacrées au pardon. Arlequin, touché dans sa sensibilité devant un Iphicrate amer mais repentant, pardonne le premier, puis engage Cléanthis à l'imiter. Celle-ci est plus réticente : elle s'y résoudra devant la contrition d'Euphrosine, non sans avoir adressé à tous les maîtres une nette remontrance qui est la première vraie morale de la pièce. Revenu sur scène pour constater la réconciliation collective, Trivelin peut, lui, compléter la leçon : les épreuves infligées aux maîtres testaient aussi les esclaves. Leur vraie victoire est dans leur pardon. En récapitulant ces différentes observations, montrez en quoi la structure correspond bien à ce que nous attendons d'un apologue : rigueur démonstrative, netteté des conflits, valeur allégorique des exemples, progression vers une leçon finale préparée par l'enjeu des premières scènes.   Où cette structure nous conduit-elle ? S'agit-il d'un retour à l'ordre ou d'un processus de transformation ? Destitués, Iphicrate et Euphrosine passent nettement à l'arrière-plan dans les scènes centrales pour retrouver la parole dans les scènes finales, alors qu'Arlequin et Cléanthis retrouvent, eux, leur condition d'esclaves. Est-ce à dire que la pièce, par cette structure circulaire, consacre le triomphe des maîtres ? Non, bien évidemment : la satisfaction de Trivelin, dans la scène XI, révèle le succès de son pr...

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