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Etude des Fables de La Fontaine

Publié le 29/05/2015

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fontaine
BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE
1. ÉDITIONS DES FABLES
— La Fontaine, Œuvres, 12 vol., éd. de Henri Régnier, « Les grands écrivains de la France « Hachette, 1883-1892: Les Fables constituent les trois premiers volumes de cette édition de référence, la plus complète et la plus sûre.
— La Fontaine, Fables, édition intégrale annotée par René Radouant, Hachet­te, 1929: la meilleure édition intégrale « scolaire «, qui offre le triple avanta­ge d'être à la fois très richement annotée, en un seul volume et à un format très manipulable.
— La Fontaine, Œuvres complètes, éd. de Edmond Pilon, René Groos et Jacques Schiffrin, 2 vol., « Bibliothèque de La Pléiade «, Gallimard, 1954: les Fables figurent au tome I.
—          La Fontaine, CEuvres complètes, éd. de Jean-Pierre Collinet, 2 vol., « Biblio­thèque de La Pléiade «, Gallimard, 1991: les Fables figurent au tome I.
—          La Fontaine, Fables, éd. de Jean-Pierre Collinet, 2 vol., « Folio «, Gallimard, 1976.
—          La Fontaine, Fables, éd. de Georges Couton, Gamier, 1962. — La Fontaine, Fables, 1991, Presses Pocket, 1989.
2. BIOGRAPHIES
—          Pierre Clarac, La Fontaine, « Écrivains de toujours «, Seuil, rééd. 1981.
—          Roger Duchêne, Jean de La Fontaine, Fayard, 1990.
3. OEUVRES CRITIQUES
—       Georges Mongrédien, La Fontaine : recueil de textes et de documents,
C.N.R.S., 1973.
— Jean Bayet, Louis Nougaret, Littérature latine, Armand Colin, rééd. 1983.
—          Léo Spitzer, Études de style, Gallimard, 1970.
—       Jean-Pierre Collinet, La Fontaine en amont et en aval, Goliardica, Pise, 1988.
—          Jean Giraudoux, Les Cinq Tentations de La Fontaine, Grasset, 1938.
— Dandrey, La Fabrique des fables essai sur la poétique de La Fontaine,
Klincksieck, 1991.
— Henri Bomecque, La Fontaine fabuliste, SEDES, 1983.
— Haddad, Fables de La Fontaine d'origine orientale, SEDES et CDU, 1984.
— René Bray, Fables de La Fontaine, « Les grands événements littéraires «,
SFELT, 1946.
BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE
4. FABLES D'AUTRES AUTEURS
— Florian, Fables, CFL, 1968.
—          Les plus belles fables d'animaux, trad. franç. Hubert Royet, Flammarion,
1965.
— Jean Anouilh, Fables, 1962, La Table ronde.
5. REVUES
—          Europe, n° 0515 de mars 1972, « Jean de La Fontaine «.
—          T.D.C. (Textes et Documents pour la Classe) n° 601 du 27/11/1991.
—          Éducation et Management, n° 7 de juin 1991.
—          L'Enjeu Lycée, n° 4.
6. OUVRAGES GÉNÉRAUX
—          Dictionnaire des littératures, Bordas, 1984.
—          Paulin Castéra, Les Aventures de Maître Renard et d'Ysengrin son compère, 1947.
—          Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVII' siècle, tome 4,
Del Duca, 1958.
— Évelyne Baticle, Clés et codes de l'image, Magnard Université.
—          Jean-Claude Fozza, Petite fabrique de littérature, Magnard.
7. DISCOGRAPHIE
—          Fables dites par J. Fabry, F. Périer, P. Bertin, « Le petit Ménestrel «, ADÈS (ARE 531/C 3005).
LIVRE PREMIER
Le Loup et le Chien (I, 5)
COMPRÉHENSION
1. Résumé : Un loup affamé rencontre un chien bien gras qui lui propose le gîte et le couvert contre sa liberté. Le loup refuse.
2. Les sentiments successifs du loup : l'agressivité (y. 5-6) ; la crainte (y. 7-8) ; la fausse humilité (y. 10-11) ; l'envie (v. 12) ; l'intérêt (y. 22) ; l'en­thousiasme (y. 30-31) ; la curiosité (y. 32) ; la déception (v. 36) ; la révolte (y. 38-41).
3. Les sentiments successifs du chien : la suffisance (y. 13-21) ; la satisfac­tion (y. 23-29) ; la gêne (y. 33-35) ; la fausse désinvolture (v. 37).
4. La sympathie de La Fontaine va tout entière vers le loup.
5. Les textes auxquels cette fable peut faire penser : La Chèvre de Monsieur Seguin d'Alphonse Daudet ; Achille, dans le chant XI de l'Odyssée ; Marius de Marcel Pagnol.
ÉCRITURE
6. « Livrer bataille «, « l'aborde humblement «, - entre en propos , etc.... sont autant d'expressions qui pourraient convenir aux hommes. À tra­vers le peinture du monde des animaux, La Fontaine nous fait aussi celle des hommes : ,,Je me sers d'animaux pour dépeindre les hommes.
7. L'emploi des temps. Description au passé : imparfait ; début de l'ac­tion : présent de narration qui rend la scène plus vivante sans rompre avec le contexte passé (cf. le plus-que-parfait qui suit).
8. Scansion : v. 1, décasyllabe ; v. 2, octosyllabe : description ; v. 3 et 4, alexandrins : importance du chien aux yeux du loup ; y. 5 à 9, octo­syllabes : rapidité de la réflexion du loup et des actions imaginées par lui.
FABLES CHOISIES
La Besace (I, 7) COMPRÉHENSION
1.  Besace ou bissac : long sac ouvert en son milieu, porté sur l'épaule et dont les extrémités forment deux poches.
2.  
Animaux
Qualités
Critiques
Singe Ours
Éléphant Fourmi
Beauté Belle forme
Beauté
Ours ébauché.
Éléphant : queue trop courte et oreilles trop grandes.
Baleine trop grosse. Ciron trop petit.
 
En genéral, chacun reproche à l'autre son propre défaut.
3.  Pour faire comprendre ce vers, penser aux expressions « avoir un oeil de lynx « et « être myope comme une taupe «. L'expression proverbiale appro­ché : « On voit bien la paille dans l'oeil du voisin, mais non la poutre que l'on a dans son propre œil «.
ÉCRITURE
4.  Le récit : vers 1, vers 14 à 27 et vers 32 à 35. Emploi du passé simple et de l'imparfait de l'indicatif ; 3' personne du singulier.
Le dialogue : vers 1 à 13. Emploi du présent et du futur de l'indicatif ; de l'impératif ; 1-et 2' personne du singulier ; guillemets.
Le discours moral : vers 28 à 31. Emploi du présent de l'indicatif ; 1' personne du singulier.
5.  Les alexandrins : utilisés au début de la fable, ils mettent en valeur l'im­portance du locuteur et la solennité de la situation.
6. « Le fabricateur souverain « : il s'agit d'une périphrase, figure de style qui met en valeur une des caractéristiques d'un être ou d'un objet. Ici, elle désigne Dieu, et met en valeur Dieu en tant que créateur.
LIVRE PREMIER
Le Loup et l'Agneau (I, 10) COMPRÉHENSION
1. Le sens du premier vers : ce sont toujours les plus forts qui font triom­pher leurs opinions.
3 et 4
Affirmations fausses du loup
Arguments de l'agneau
troubler mon breuvage «
« de moi tu médis l'an passé « « c'est donc ton frère «
« plus de vingt pas au-dessous
dElle
« si je n'étais pas né «
« je n'en ai point
 
5.  Le loup mange l'agneau, poussé par la faim
6.  Si ce n'est toi c'est donc ton frère « : un raisonnement qui permet de prendre comme bouc émissaire non seulement un individu mais tout un groupe social ; racisme et xénophobie ne sont pas loin...
ÉCRITURE
7.  Verbes utilisés dans les vers 3, 5 et 6 : « se désaltérait « ; « survient « ; cherchait « ; « attirait «. On retrouve le même emploi des temps que dans la fable Le Loup et le Chien (I, 5 ; cf. question 7).
8. La brutalité du loup. Le loup s'exprime à l'indicatif présent et au futur, temps qui permettent l'affirmation péremptoire, l'ordre ; la répétition de « donc « et de car « donne une apparence de vérité à des affirmations fausses.
La douceur de l'agneau . L'agneau s'exprime, lui, au subjonctif présent (prière) et au conditionnel (excuse) ; son vouvoiement témoigne de son ex­trême délicatesse.
9.  Les vers 3 et 4 sont des octosyllabes ; ils mettent en valeur la fragilité
de la victime.
Le vers 5 est un alexandrin. Sa longueur illustre l'importance du danger
que représente l'apparition du loup.
Le vers 6 est un décasyllabe. Il témoigne de l'irréversibilité de la situation.
LIVRE DEUXIÈME
Le Lion et le Rat (IL 11) La Colombe et la Fourmi (11, 12) COMPRÉHENSION
1.  « Car« pourrait être le mot de liaison entre le vers 1 et le vers 2 de la fable 11.
2.  La « bonté « est souvent intéressée, tel pourrait être le commentaire de la morale de ces fables.
3. Fable 11 . Vers 5 à 9 : générosité d'un lion vis-à-vis d'un rat. Vers 12 à 13 : Comment le rat sauva le lion.
Fable 12. Vers 2 à 9 : une fourmi sauvée par un colombe. Vers 9 à 17 : la colombe sauvée à son tour par la fourmi.
4. Fable 11. « Montra ce qu'il était « (y. 8) le lion montra qu'il méritait bien son titre de roi (il est généreux).
Fable 12. « Sire rat « (y. 15) : le rat, par son attitude généreuse, se montre l'égal du lion.
5. Fable 12. — Par souci de vraisemblance, La Fontaine précise que le cro­quant • marchait les pieds nus « et « avait une arbalète « (cf. la fable d'Ésope). — Dans le dernier vers, le vocabulaire, est réaliste (l'« oiseau de Vénus • est transformé en « pigeon «), traduisant ainsi la déception du croquant.
ÉCRITURE
6.« On a souvent besoin d'un plus petit que soi. — Patience et longueur de temps / Font plus que force ni que rage. « Ces vers sont désormais devenus des proverbes.
7.  Un bienfait n'est jamais perdu : passage du passé simple du récit au pré­sent de vérité générale ; « ce « déterminant défmi devient « un « déterminant indéfini ; « ne... pas «, négation particulière, devient « ne ... jamais «, néga­tion totale.
8.  Fable 11, vers 5, 6 :
— La place en début de phrase de ce complément circonstanciel de lieu (« Entre les pattes d'un Lion «) permet d'imaginer un gros plan sur les pattes de ce lion.
LIVRE DEUXIÈME
— • Le mi des animaux • est une périphrase (cf. La Besace, I, 7, question 6).
9• Fable 12, vers 20 : cf. ci-dessus.
—             Vers 30 et 31 : le rapprochement de ces deux vers crée un effet bur­lesque dû aux choc de deux expressions qui appartiennent à des registres de langue différents : d'un côté, un vocabulaire poétique (• l'oiseau de Vé­nus ), de l'autre un terme de cuisine (•pot
—             Pour la scansion des vers 27 à 35, cf. Le Loup et le Chien, question 8.
-               « Océan « est mis pour • ruisseau • ; • rive « pour • bord • ; promontoire • pour • brin d'herbe Ces termes traduisent la vision qu'a la fourmi de ces objets.
LIVRE TROISIÈME
Le Meunier, son Fils et l'Âne (III, 1) COMPRÉHENSION
1 et 2. Les vers 6, 13 et 16, 23, 30, 40 montrent les diverses solutions que le meunier adopte pour mener son âne jusqu'à la foire.
3.  On a tendance à donner des conseils en fonction de ses propres préoccu­pations. Exemples : vers 17 à 21, les marchands prennent le parti du meu­nier, du même âge qu'eux ; vers 24 à 27, les jeunes filles prennent le parti du jeune homme, du même âge qu'elles.
4.  Les vers où l'on perçoit l'amusement de La Fontaine : vers 14 et 15, vers 25 et 26, vers 45.
ÉCRITURE
5.  La Fontaine prend la parole dans les vers 54 à 58 pour tirer la morale de la fable.
Les Grenouilles qui demandent un Roi (Ill, 4)
COMPRÉHENSION
1.  Les grenouilles représentent le peuple.
2.  Les grenouilles éprouvent une fatigue due à la monotonie d'un trop long pouvoir (vers 1). Elles ont peur devant l'inconnu (vers 9 à 13) ; peur qui dis­paraît avec l'habitude (vers 16 à 20). Surviennent l'insatisfaction, la colère et la revendication devant la passivité du monarque (vers 21 à 25). Enfin, c'est un sentiment de révolte qu'elles éprouvent devant la cruauté du nouveau roi (vers 29).
3.  Le peuple, pour La Fontaine, est versatile et n'est jamais satisfait.
4.  Démocratique : origine grecque (démos : peuple ; cratein : régner) plus le suffixe de formation de l'adjectif.
LIVRE TROISIÈME
Monarchique: origine grecque (monos : un seul ; archein: commander)
plus le suffixe de formation de l'adjectif.
Pacifique: origine latine (pax: paix ; facio: faire).
5.  Gravité (vers 15) exprime d'une part la lourdeur, le poids, d'autre part la sévérité. Double sens qui permet une double lecture du texte (animaux, hommes).
6.  Les paroles de Jupin suffisent à la compréhension de la moralité de la fable : il vaut mieux se contenter de ce que l'on a.
ÉCRITURE
7. Vers 29 et 30 : emploi de l'infinitif de narration, qu'on pourrait rempla­cer soit par un présent de narration soit par un passé simple de l'indicatif.
8.  Vers 1 : heptasyllabe. Vers 4 et 6 : alexandrins. Vers 9 : heptasyllabe. Vers 12 et 13 : alexandrins. Vers 14 : heptasyllabe. Vers 18 : octosyllabe. Vers 27 : heptasyllabe.
Les heptasyllabes et les octosyllabes dépeignent la vie du marécage : agita­tion et coassements des grenouilles, rapidité des coups de becs de la grue vorace. Par ailleurs, ils peuvent aussi traduire l'insignifiance du danger réel­lement couru par les grenouilles par rapport à celui qu'elles imaginent (y. 13 et 14). Les alexandrins décrivent la toute-puissance de Jupin et des rois ima­ginés ou réels.
Les enjambements. Vers 12 et 13 : en donnant plus d'ampleur à l'alexan­drin (qui se trouve pour ainsi dire « doublé «), l'enjambement traduit l'impor­tance que les grenouilles accordent à ce nouveau roi.
Vers 21 et 22 : l'enjambement, ici, met en valeur le décasyllabe qui insiste sur l'extrême familiarité des grenouilles à l'égard de leur monarque.
Les allitérations. Au vers 6, elles soulignent le choc du morceau de bois dans l'eau.
 
Les répétitions. Aux vers 10 et 11, et au vers 27 et 28, les répétitions tradui­sent la rapidité d'un même mouvement.

fontaine

« BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE 4.

FABLES D'AUTRES AUTEURS -Florian, Fables, CFL, 1968.

-Les plus belles fables d'animaux, trad.

franç.

Hubert Royet, Flammarion, 1965.

.

-Jean Anouilh, Fables, 1962, La Table ronde.

5.

REVUES -Europe, n° 0515 de mars 1972, • Jean de La Fontaine •.

-T.D.C.

(Textes et Documents pour la Classe) n° 601 du 27/11/1991.

-Éducation et Management, n° 7 de juin 1991.

-L'Enjeu Lycée, n° 4.

6.0UVRAGESGÉNÉRAUX -Dictionnaire des littératures, Bordas, 1984.

- Paulin Castéra, Les Aventures de Maître Renard et d'Ysengrin son compère, 1947.

- Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIF siècle, tome 4, Del Duca, 1958.

-Évelyne Baticle, Clés et codes de l'image, Magnard Université.

-Jean-Claude Fozza, Petite fabrique de littérature, Magnard.

7.

DISCOGRAPHIE - Fables dites par].

Fabry, F.

Périer, P.

Bertin, • Le petit Ménestrel ., ADÈS (ARE 531/C 3005).

4. »

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