Etude du d'un extrai de l'etranger de albert camus

« communion finale avec la nature.

Son rapport au monde prend une dimension particulière de fait aussi de sa situation, de l'enfermement qu'il subit et qui donne une tout autre perception de monde extérieur.

Meursault fait preuve en cette fin de roman d'une clairvoyance inhabituelle chez lui.

Cette clairvoyance s'accompagne de sénérité; cette dernière étape de son existence suit immédiatement une autre scène, asser violente, au cours de laquelle Meursault s'en est pris de façon agressive à l'aumônier de la prison par des cris des insultes et même une certaine brutalité.

Ce passage de 'une à l'autre renforce le contraste et fait apparaître de façon encore plus évidente le calme du personnage, calme qui ne revient qu'une fois l'aumônier parti.

Son réveil lui-même se déroule sereinement et peut faire penser au début du roman lorsqu'il s'endort dans le but : le sommeil est aussi pur lui un moyen d'échapper à sa réalité.

Enfin, il est à noter que Meursault, malgré la situation est encore capable de s'extasier, touché par la merveilleuse paix de cet été endormi.

Mais son état ne se limite pas à des sensations; celles-ci ne sont que concomitantes à son apptitude à analyser le monde qui l'entoure.

Meursault se transforme sous nos yeux : il est de moins en moins un étrnager.

Sa vie se déroulait auparavant en quelque sorte en dehors de lui, qu'il s'agisse de la mort de sa mère, du meurtre ou de son procés où les intervenants eux mêmes avaient pour lui l'air de marionnettes.

il veut s'ouvrir à une nouvelle vie, mais il ne la comprend que par analogie avec celle de sa mère : moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre, dit-il faisant ainsi référence à l'existence de sa mère à l'asile au cours de laquelle elle a cherché à bâtir quelque chose de nouveau, ce qu'il n'avait jusqu'alors pas compris.

Cette renaissance en ce qui le concerne, est cependant paradoxale dans le mesure où cette nouvelle vie prend forme au cours des instants les plus proches de sa mort.

De plus, il n'est plus étranger aux autres et inversement : son refus de la solitude remplace son refus de communiquer : le pour n'avoir plus à parler qui justifiait la réponse laconique faite au soldat dans le. »