Etudier le titre
Publié le 30/12/2019
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■ La présence ou non d’un déterminant - défini comme dans Le Procès, ou indéfini comme dans Un roi sans divertissement-, d’un adjectif caractérisant comme dans Les Fleurs bleues de Raymond Queneau, d’une conjonction de coordination - Tristan et Iseut-, la brièveté ou la longueur, la simplicité ou la complexité, la clarté ou l’ambiguïté, tout dans le titre peut aider à l’interprétation de l’œuvre ou du moins à son questionnement. Pourquoi Breton intitule-t-il son œuvre Nadja alors que ce personnage n’en occupe qu’une partie? Pourquoi Antigone plutôt que «Créon» dont le rôle est tout aussi important, dans la pièce de Sophocle? Pourquoi Le Procès plutôt qu’«Un procès» puisque l’auteur garde le mystère sur celui-ci, sorte de cauchemar angoissant? Ces questions, s’il est difficile de leur apporter des réponses, permettent néanmoins de formuler des interrogations fondamentales sur le texte.
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