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exposé sur le parnasse

Publié le 07/05/2014

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LE PARNASSE Le Parnasse, parfois appelé mouvement parnassien, est un mouvement poétique apparu dans la seconde moitié du 19e siècle. Né vers 1850 sous l'influence de Théophile Gautier, le Parnasse, à l'inverse du Romantisme, refuse le lyrisme personnel et valorise le travail de la forme, privilégiant une poésie descriptive qui doit égaler par sa perfection, la beauté de l'objet choisi. I- ORIGINE DU NOM - Le nom Parnasse est, à l'origine, celui d'une montagne de Grèce. Dans la mythologie grecque, ce Mont Parnasse était, comme Delphes, consacré à Apollon, le dieu de la poésie et aux neuf Muses. - C'est en souvenir de ce mythe que les poètes du Parnasse ont choisi ce nom, en référence aux sources antiques qu'ils admiraient. - Les parnassiens, qui tiennent Leconte de Lisle pour leur maître, peuvent être divisés en quatre familles complémentaires : Les néoromantiques : parnassiens les plus marqués par le courant romantique bien que celui-ci soit épars dans tout le Parnasse. Stéphane Mallarmé Les intimistes : également marqués d'un certain romantisme. On peut citer François Coppée Les historiens : Leconte de Lisle, Les philosophes : Sully Prudhomme II- L...

« - En réaction au romantisme qui s'attaquait à des sujets sociaux et politiques, les parnassiens eux ne s'intéressent qu'au beau et donc à l'art pour l'art.

Théophile Gautier le dit dans la préface de Mademoiselle de Maupin : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid.

» - On voit clairement ici que les parnassiens ne recherchent que le beau et qu’ils rejettent l’engagement que prenaient les romantiques voulant allier l'utile et le beau.

Mais d'après les parnassiens ceci est impossible.

Ils prônent l'art pour l'art.

L'art est art ; rien n’importe si ce n’est le beau donc l'art.

- C'est pourquoi ils refusent tout engagement politique ou social qu'ils auraient pu transmettre par leurs écrits.

Le parnassien voue donc un culte à l'art par l'érudition et la maîtrise de différentes techniques pour arriver au beau qui sera donc l'art.

Le parnassien recherche la perfection et cette recherche les mène à être encore plus rigoureux.

- En effet la métrique est encore plus rigoureuse, on utilise plus le sonnet ou l' alexandrin , mais pas seulement, le choix du vocabulaire aussi est plus rigoureux.

C'est la théorie de l'art pour l'art. 3- Le culte du travail Le culte du travail est l’un des éléments fondamentaux du parnasse.

Il est souvent comparé au sculpteur ou au laboureur qui doit transformer une matière difficile, le langage, en beau «comme un divin métal au moule harmonieux» par et grâce à un patient travail. - Dans « l’Art », de Théophile Gautier, on remarque un certain lexique qui témoigne de cet effort de perfection : « Sculpte, lime, cisèle ».

- Ces mots appartiennent au champ lexical de la sculpture , qui rappelle le lien qui unit le parnassien avec le sculpteur dans sa quête de la perfection fondée sur le culte du travail. Poème récapitulant les facettes du Parnasse : Les deux dernières strophes du poème "Vénus de Milo" tiré des "Poèmes antiques" de Leconte de Lisle montrent bien toutes les facettes du Parnasse. Si mon berceau flottant sur la Thétis antique, Ne fut point caressé de son tiède cristal ; Si je n’ai point prié sous le fronton attique, Beauté victorieuse, à ton autel natal ; Allume dans mon sein la sublime étincelle, N’enferme point ma gloire au tombeau soucieux ; Et fais que ma pensée en rythmes d’or ruisselle, Comme un divin métal au moule harmonieux. - On remarque que les vers sont tous composés de 12 syllabes, ce sont des alexandrins ; donc des vers parfaitement équilibrés, qui montrent une certaine rigueur.

- Cette rigueur se manifeste aussi par la ponctuation répétitive ainsi que par les rimes croisées qui s’écrivent de la même façon.

Ces strophes sont impersonnelles car le poète ne donne pas son point de vue.

- Ce poème montre la théorie de l’art pour l’art qui consiste en une recherche du beau, sans but.

Puis lorsqu’on regarde les mots "tombeau soucieux" et "moule harmonieux" ainsi que les vers auxquels ils appartiennent, on observe que l’un se transforme en l’autre ; le poète compare sa "gloire" donc sa poésie à quelque chose de "divin", donc de parfait.

Cela nous amène au travail acharné du poète et également à la théorie de l’art pour l’art.. »

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