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FLERS, Robert Pellevé de La Motte-Ango : sa vie et son oeuvre

Publié le 06/12/2018

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FLERS, Robert Pellevé de La Motte-Ango, marquis de (1872-1927). Écrivain, né à Pont-l’Evêque. Élève du lycée Condorcet, condisciple de Marcel Proust, Gaston Arman de Caillavet, Léon Blum, Henri Barbusse, Fernand Gregh, Daniel Halévy, il donnera, comme eux, ses premiers écrits au Banquet, revue qu’ils ont fondée et qu’ils ont ainsi intitulée par référence au dialogue de Platon, en hommage à leur cher professeur de philosophie, M. Darlu.

 

Ayant achevé des études de lettres, Robert de Fiers ramène d’un voyage en Italie, en Grèce et en Asie Mineure son premier livre : Vers l'Orient (1896). Il collabore alors au journal le Soleil, puis au Figaro, dont il deviendra plus tard le directeur. Un petit roman, la Courtisane Taïa et son singe vert (1896), lui vaudra quelques encouragements. Pendant l’automne 1899, sous le pseudonyme de Françoise de Breyves, il écrit, avec Marcel Proust, des « Lettres imaginaires » pour le journal la Presse. Mais son goût pour le théâtre et son mariage avec la fille de Victorien Sardou, et aussi l’amitié avec Gaston de Caillavet (1869-1915), le conduisent à écrire avec celui-ci des opéras-bouffes et des comédies-vaudevilles dont le public apprécie aussitôt l’esprit et la verve : le Sire de Vergy (1901), les Sentiers de la vertu (1903), Monsieur de La Palice (1905), Miquette et sa mère (1906).

« lées l'Académie et la République.

Mais c'est seulement le « Boulevard » que les auteurs cherchent à faire rire, et l'on ne saurait leur attribuer d'intentions sociales ou politiques, malgré la virulence apparente de certaines satires.

Caillavet, héritier d'un nom célèbre dans le milieu littéraire -car sa mère avait eu un salon réputé et avait été l'amie d'Anatole France-, lui-même devenu l'un des principaux rédacteurs du Figaro, meurt en 1915.

«L'ironie était chez lui de la tendresse qui se défen­ dait», dira Robert de Flers, à ce moment combattant volontaire sur Je front allemand.

Dans les années 20, Flers demeure un favori de son public.

Sans rancune, 1' Académie française 1' élit (1920).

Avec Francis de Croisset (1 877-1937) comme collabora­ teur, il donnera : Les Vignes du Seigneur (1923 ), Les Nou­ veaux Messieurs (1925), Le Docteur Miracle (1926), enfin le livret de CibouLeue (1923), opérette sur une musique de Reynaldo Hahn [voir CROISSET Francis de].

F.

NASSERY-WARBURG. »

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