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Lecture analytique Le loup et l'agneau

Publié le 08/05/2015

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Lecture analytique 1 : « Le Loup et l'Agneau ». Présentation du texte : OEuvre : 1er recueil de Fables datant de 1668 écrit par Jean de La Fontaine (1621 - 1665). Classicisme. Destiné au Dauphin. Extrait : Fable 10 du premier recueil : apologue, discours narratif (avec le récit) et discours argumentatif (avec la morale implicite v1-2). Fable empruntée à Phèdre (Antiquité). La loi du plus fort qui s'oppose à la force verbale. Registre polémique. Principaux procédés d'écritures : Versification (vers hétérométriques alexandrins, décasyllabes, octosyllabes, un vers de 4 syllabes et heptasyllabes). Fable empruntée à Phèdre (intertextualité). Problématiques : Comment cette fable met - elle en scène la loi du plus fort ? Comment La Fontaine montre-t-il que la raison du plus fort est toujours la meilleure ? En quoi la morale de cette fable nous donne-t-elle une leçon de vie ? Axes d'études : Annonce du plan : Nous verrons tout d'abord la progression de la fable pu...
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« V 5   : E.P (présent de narration)  V 7  à 25   :  P érip éties      dans un dialogue  qui  occupe  la quasi­totalit é  de  la fable (v 20  à 29). Conflit    dialogue argumentatif avec 2 th èses montrant la culpabilit é ou non de l’agneau V 26   : E.R. V 27  à 29   : S.F      le loup mange l’agneau, la violence l’emporte sur le bon droit et aucun commentaire du   fabuliste ne cl ôture cette fable (moralit é au d ébut). Moralit é ironique    aucune raison valable de punir l’agneau + aucun proc ès valable. La raison du plus fort l’emporte   gr âce à sa sup ériorit é physique et non pas par la force de raisonnement.  Nous allons le voir  à travers les paroles rapport ées qui vont opposer le loup et l’agneau. 2   è me      axe        :     R épliques du loup    4 (v 7, 18, 22 et 26) et celles de l’agneau    3 (v 10  à 17, 20­21 et 23). Le loup    1 è re   et derni ère r éplique, elles prennent en  étau celles de l’agneau    cela montre la violence que le loup exerce sur l’agneau.

  Volume de paroles     égalitaire avec un l éger avantage pour l’agneau   : 11 vers / 9 pour le loup   : le «   faible   » tient t ête   à  l’agresseur (sur le plan de la discussion). Les r épliques de l’agneau    raccourcissement 8 vers / 2 vers et 1 vers. Mais   r éplique du loup    plus longue.  2 points de vue s’opposent de mani ère pol émique   : celui du loup qui accuse (v7) et celui de l’agneau qui se d éfend (v16). Le   loup   impose   son   pouvoir      question   accusatrice   v   7   à  9   :   il   n’explicite   pas   le   rapport   entre   sa   question   et   la   cons équence. Personnage  du loup        :     mauvaise foi +  violence.

 Il  cherche  la  querelle   : «   à   jeun   » (v5),  «   que  la faim   » (v8),  «   plein de   rage   ». Personnage de l’agneau        :     essaye de remplacer le dialogue ds un  échange d’arguments pacifiques, ton plein d’humilit é.

  «   Sire   » + «   Votre Majest é   »    d ésir de l’agneau de convaincre + persuader le loup   ; il admet la position de sup ériorit é   du loup mais r éfute le propos mensonger du loup (le fait de troubler sa boisson). Par   la   suite,   l’agneau   abandonne   la   strat égie   argumentative   de   la   1 è re   r éplique   mais   insiste   sur   la   logique   «   par   cons équent   »    dans une question rh étorique. Il en fait appel  à des faits irr éfutables   : ­ le fait de se trouver en aval   du loup (v.15), son extr ême jeunesse (v.21), le fait de ne pas avoir de fr ères.  Le loup cherche  à faire passer son pouvoir abusif comme l égitime   :  · Affirmations sans preuve et sans lien entre elles «   tu la troubles   » (v.18), «   tu m édis   » (v.19). · Dans  la  derni ère  r éplique   :  pseudo  raisonnement  en  utilisant   mal   à  propos  «   donc   »  et «   car   » (v23  et 24)   :   reprise de la pr écédente (v22).. »

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