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Lorenzaccio, Alfred de Musset, 1834 Acte III, Scène 3 :

Publié le 01/12/2013

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Commentaire Littéraire           Lorenzaccio, Alfred de Musset, 1834 Acte III, Scène 3 :    En 1830 à lieu la Révolution de Juillet.  Celle-ci est en fait une Révolution « trahie » car le parlement, majoritairement royaliste, votera une autre monarchie, la Monarchie de Juillet. C'est dans ce contexte qu'Alfred de Musset écrit Lorenzaccio Cette pièce, qui à comme protagoniste Lorenzo de Medicis, se situe dans la Florence du XVIème siècle. Celle-ci est sous la coupe du tyran Alexandre de Medicis. Lorenzo, son neveu, à décidé de l'assassiner et pour cela feint de partager sa débauche. Cet extrait appartient à la troisième scène du troisième acte. C'est l'aveu de Lorenzo au chef du parti républicain, Philippe Strozzi, au cours duquel Musset nous dévoile les tourments dont souffre Lorenzo. En premier lieu nous présenterons l'univers dans lequel il évolue, puis sa prise de conscience face à celui-ci, et enfin nous montrerons en quoi Lorenzo est un exemple de héros romantique.       Dans cet extrait Musset nous dépeins une ville de ...
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« Dans cet extrait Musset nous dépeins une ville de Florence où la corruption et la débauche règnent en maître.

Cet univers  ne nous est présenté par la métaphore des femmes. Ce sont elles qui, en l'occurrence, causent le libertinage de la ville.

Ce sont les mères qui soulèvement « le voile de leurs filles »(l.13) pour lui laisser « voir leur beauté »(l.14) comme « humanité souleva sa robe »(l.24) et ceci avec « un sourire plus vil que le baiser de Judas »(l.14).

Leur objectif ? « quatre où cinq méchantes pièces d'or »(l.15 et 16) : c'est la commercialisation du sexe.

On assiste aussi à l'inversion des rôles qu'occupent les femmes et les séducteurs.

La mère pousse à l'acte alors que Lorenzo est révolté par le fait.

Où même la fille séduite (auparavant vierge comme montré par le voile qu'elle portait) rit alors que Lorenzo est au bord des larmes car il a perdu quelque chose d'important pour lui : sa vertu.

En ce qui concerne les hommes, Lorenzo les décrit comme complètement passifs, ils ne sont sujets que de phrases négatives : « les enfants ne me jettent pas de la boue »(l.7), « les pères ne prennent pas, quand je passe, leurs couteaux et leurs balais pour m'assommer! »(l.8 et 9), voire pas sujets du tout : « et pas une ne vomit à ma vue un valet de charrue »(l.10), « J'ai vu les républicains dans leurs cabinets »(l.28).Ceci renforce l'image de la corruption personnifiée par son seul agent moteur, la femme.   Au début de la deuxième tirade de Lorenzo, il se décrit dans sa jeunesse comme vertueux « mes vingt années de vertu » (l.22), innocent « comme un enfant de dix ans »(l.20) comme un enfant prenant un rôle pour lequel il est trop petit « dans l'armure d'un géant de la fable »(l.20) et idéaliste « je croyais que la corruption était un stigmate, et que les monstres seuls le portaient au front »(l.21). Celui-ci se donne un « rôle de Brutus moderne »(l.19), il doit tuer le Duc pour rendre à Florence sa liberté républicaine à l'image de son aîné qui aurait tué son père, Jules César, pour éviter qu'il ne se sacre empereur. Or des le début de son aventure « tout les masques tombaient devant mon regard »(l.23 et 24).

Il se trouve confronté à une réalité « J'ai vu les hommes tels qu'ils sont »(l.25), et voit « l'humanité [...] dans sa monstrueuse nudité »(.24 et 25), « Je me suis réveillé de mes rêves »(l.3).

Il apprend que non seulement l'état est corrompu, mais que les hommes s'y accommodent fort bien « j'ai vu les républicains dans leurs cabinets »(.28), « j'ai recueilli les discours des gens du peuple »(.29), « j'ai vu l'effet que produisait sur eux la tyrannie  »(.29).

Cette. »

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