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Marie, Apolliniare

Publié le 26/06/2015

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Marie d'Apollinaire 1 Vous y dansiez petite fille Y danserez vous mère- grand C'est la maclotte qui sautille Toutes les cloches sonneront 5 Quand donc reviendrez- vous Marie Les masques sont silencieux Et la musique est si lointaine Qu'elle semble venir des cieux Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine 10 Et mon mal est délicieux Les brebis s'en vont dans la neige Flocons de laine et ceux d'argent Des soldats passent et que n'ai-je Un coeur à moi ce coeur changeant 15 Changeant et puis encor que sais-je Sais-je où s'en iront tes cheveux Crépus comme mer qui moutonne Sais-je où s'en iront tes cheveux Et tes mains feuilles l'automne 20 Que jonchent aussi nos aveux Je passais au bord de la Seine Un livre ancien sous le bras Le fleuve est pareil à ma peine Il s'écoule et ne tarit pas 25 Quand donc finira la semaine Guillaume Apollinaire, Alcools Marie d'Apollinaire Introduction : Marie est un poème de Apollinaire et fait partie du recueil « Alcools ». Ce recueil est une synthèse de la tradition puisqu'il traite l'amour mais aussi de la modernité avec l'absence de ponctuation. ...

« Marie d'Apollinaire Introduction        : Marie est un poème de  Apollinaire  et fait partie du recueil « Alcools ». Ce recueil est une synth èse de la tradition puisqu'il traite l'amour mais   aussi de la modernit é avec l'absence de ponctuation. La tonalit é n'est pas toujours facile  à cerner/comprendre. C'est un po ème  tr ès lyrique.

  Apollinaire a renouvel é les th ème du lyrique avec une tonalit é qui lui est propre. Marie est un  échec amoureux. Apollinaire utilise la strophe qu'il pr éfère   : le quintil. Il y a 5 quintils ds le po ème.

 «   Marie   » est le po ème de   l'amour perdu, de l' écoulement du temps et de la musique.  I. Le th ème de l’amour (perdu ) A. Pr ésence de la femme aim ée ­ Apollinaire a  écrit ce po ème apr ès sa rupture avec Marie Laurencin   ­ Marie peut aussi  être une jeune fille qu'il a aim ée à 20 ans   : Mareye.

  ­ Dans la premi ère strophe, les sonorit és «   fille   », «   sautille   » rappelle plut ôt Mareye.

  (Assonance = voyelle r épétée).

  ­ La pr ésence de la femme aim ée est  évidente mais la personne elle­m ême n'est pas d éfinie.

  L'inspiration, ici, n'est pt­ ê pas  à chercher ds la vie   r éelle. ­ Elle est pr écisée en 2­3 d étails   : ses mains («   automne   » v.19 )  →  symbole du pass é, de la m élancolie +  ses cheveux («   moutonne   » V,18 )  →   cheveux cr épus  .

  ­ La femme est inspiratrice et destinataire du po ème.

  => destinataire car   : 3 fois «   vous   »§1 pr marquer le respect et l' éloignement,  ds le 2 éme   quintil il y a  un alexandrin parmi les octosyllabe ds lequel il ft une d éclaration d'amour nuanc ée ­  §4 «   tes   » utilis é 3 fois pr rapprocher Marie de lui ms §5  évoque la solitude. B.  Évocation des sentiments ­ Le sentiment amoureux est largement exprim é. Le registre est  étroit   : verbe aimer, «   cœur   »  . ­ Il y a association entre le sentiment amoureux et le malheur. On trouve deux fois le mot peine, une fois «   mal   ». ­ Autre chose   : la 4 e   syllabe de la seconde strophe est   : «   Oui je veux vous aimer mais vous aimer  à peine   ». Dans un contexte d'octosyllabe,   l'alexandrin prend une dimension importante. ­ De m ême, «   vous aimer  à peine   » peut avoir 2 significations   : aimer peu ou aimer avec souffrance (archa ïsme). Ce second sens est confirm é   par la suite   : «   mon mal est d élicieux   ». ­ Il y a  évocation de la solitude   : «   Quand donc finira la semaine   ?   ». II. le th ème du temps ­ Il y a un brouillage syst ématique qui touche tout ce qui a rapport avec le th ème du temps. C'est assez confus. A. L'expression du tps ­ Il y a  à la fois un constat et une interrogation sur le pass é  («   dansiez   »v. ) , le pr ésent  («   sautille   »v. )  et le futur  («   sonneront   »v. ) .

  L'expression la plus simple en est   la premi ère strophe   : «   «   Petite fille   », «   M ère­grand   », «   vous y dansiez   », «   y danserez­vous   ?   ?   ». La   plupart du temps, il y a opposition entre pr ésent et futur dans d'autres strophes. ­ Le pr ésent est tr ès utilis é   : «   les masques sont silencieux   », «   la musique est si lointaine   ». Difficile de lui donner une explication. «   Il   s   » écoule et ne tarit pas   »   : peut­ être v érité générale. ­ Le futur est utilis é à la forme interrogative. L'avenir est hypoth étique, les tournures interrogatives montrent l'inqui étude du po ète face au   temps. B. L'image du passage. »

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