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Molière, George Dandin, 1668 - Acte I, scène 4

Publié le 12/04/2014

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Introduction :

La seconde moitié du XVIIème siècle est l’âge d’or du théâtre français grâce à de grands dramaturges classique tels que Corneille, Racine et Molière. George Dandin, ou Le mari confondu est une pièce de théâtre écrite par Jean-Baptiste Poquelin connu sous son pseudonyme de Molière. Elle se compose de trois actes qui se déclinent à leur tour respectivement en sept, huit et huit scènes. Elle a été créée pour la première fois le 18 juillet 1668 à Versailles et a été présentée au grand public au « Théâtre du Palais Royal « le 9 novembre de la même année. Elle a obtenu beaucoup de succès au point d’être acclamée par Louis XIV qui la regarda à Versailles. La pièce raconte la folie qu’un homme commet quand il épouse une femme d'un rang social supérieur au sien et qui doit patiemment supporter tous ses caprices et ses fantaisies extravagantes. L’extrait étudié est la scène 4 de l’acte I. Nous nous demanderons quelles sont les fonctions de cette dispute théâtrale. Nous répondrons à cette question à la faveur de trois axes : tout d’abord nous verrons une scène de conflit très animée, ensuite, nous verrons un affrontement comique et enfin, nous étudierons la satire des mœurs. 

«  C’est un échange très vif, comme le montrent toutes les exclamations, interrogations, interjections et les apostrophes.

 Les Sotenv ille interrompent sans arrêt GD et s’adressent à lui à l’impératif « apprenez » l.

23, 45 et 51  GD garde quand même de l’assurance l.48 « Hé bien ! Monsieur tout court et non plus Monsieur de Sotenville » ; l.72 « L’aventure n’a pas été assez mauvaise pour vous, car… » .

Il répète « je dirais » l.

42 et « je dis » l.

64 pour souligner ses affirmations.

Par conséquent, cette scène est une dispute familiale très animée qui a pour fonction essentielle d’amuser le spectateur.

II) En second lieu, cette scène est u n affrontement comique 1) Dans un premier temps, nous pouvons remarquer que l e comique de mots est omniprésent dans cette scène  Le nom des personnages sont choisis pour faire rire le spectateur : - « Dandin » renvoie à « se dandiner »  nom ridicule + image du dindon - « De Sotenville »  le mot « sottise » apparaît dans « sot » - De la prudoterie  vient de pruderie qui est un mot péjoratif désignant l’excès de pudeur - « M athurine » et « Jacqueline »  prénoms très populaires qui laissent entendre qu’elles n’ont pas eu un comportement exemplaire .

 Contraste entre le langage de GD et celui de s Sotenville : - GD : langage familier « madame y a » l.

72 ; « mon argent a servi à reboucher d’assez bon trous » l.

74  métaphore - les Sotenville : langage soutenu « elle forlignât » l.

131  imparfait du subjonctif  Propos qui soulignent l’absurdité du langage : l.

55 « comment ? Ma femme n’est pas ma femme ? »  répétition du mot « femme ».

2) Ensuite, nous pouvons également remarquer que l’auteur a mis e n œuvre un comique de situation  GD vient se plaindre, mais ce qu’il vient expliquer et sans arrêt interrompu par les Sotenville l.

1 à 64 où il peut enfin affirmer « je suis mal satisfait » l.

64 à nouveau une digression (=d éveloppement qui s'écarte du sujet principal) l.66 à 89.

 M.

de Sotenville qui demande de l’indulgence à sa femme va à son tour être pointilleux sur le langage de GD.

 Un renversement de situation prend place : GD est malmené dans la 1 ère partie de la scène puis il se trouve en position de force après avoir révélé le comportement d’Angélique (la fille des S otenville) l.90 à la fin.

Les Sotenville prennent alors clairement son parti l.

117 à 123 : ils affirment de façon catégorique.. »

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