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PEIRESC (Nicolas Claude Fabri de)

Publié le 12/03/2019

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PEIRESC (Nicolas Claude Fabri de), érudit et collectionneur français (Bel-gentier, Provence, 1580 - Aix-en-Provence 1637). Conseiller au parlement d'Aix, il voyagea en Italie, en Angleterre et en Hollande et se lia avec les grands collectionneurs et bibliothécaires de son temps (J. V. Pinelli, P. Petau, Fronton du Duc). Devenu secrétaire (1616) du garde des sceaux Guillaume du Vair, il devint un membre assidu de F Académie putéane (où il fréquenta particulièrement Gassendi, qui écrivit sa biographie, Balzac, Ducange, Sirmond, Heinsius). Amateur de Rubens, il obtint pour le peintre un privilège pour la vente en France de ses gravures. Passionné d'astronomie, il découvrit (1610) la nébuleuse d'Orion et entreprit de dresser (1636) une carte de la Lune. Il réunit des manuscrits, des livres précieux, des arbres rares et laissa une foule de notes sur les sujets les plus variés (Registres) ainsi qu'une correspondance échangée avec tous les savants de son temps {Lettres publiées de 1888 à 1898).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)PEIRESC Nicolas Claude Fabri de (1580-1637).

Conseiller au parleme nt d'Aix-en-Provence, Peir esc , s'il n'est pas un éc riv ain à proprement parler, a été un des éléments fondamentaux de la vie littéraire et intellec­ tuelle au début du xvue siècle.

Esprit curieux, il a beau­ coup voyagé en vue de réunir des collections scientifi­ ques, des antiquités, des monnaies, des peintures (achat de la collection Rubens).

Sa passion dominante était l'astronomie (il dressa des cartes de la Lune).

Mais sur­ tout, il fut en relation avec ce que l'Europe comptait alors d'esprits novateurs et d'érudits : Galilée, Gassendi, Malherbe, l'académie des frères Dupuy.

Les idées de ces hommes s'échangèrent et se diffusèrent, pour une bonne part, grâce à l'active co rr esp onda nce que Peiresc entrete­ nait avec eux.

Cette abondante correspondance donne un panorama remarquable de la recherche intellectuelle au début du x vu< siècle, et d'une culture où 1' érudition de type huma­ niste se trouve fécondée par la pensée scientifique nais­ sante.

Elle permet notamment de mieux connaître et comprendre ce que l'on a nommé le libertinage érudit [voir LIBERTINS].

BlBLIOGRAPHJE La biographie de Peiresc écrite par Gassendi (Vila Fabricii, Paris, 1641) a été en part ie traduite en français par M.

R eq uier (Paris, 1770).

Ses Lettres et celles de ses correspondants ont été p ubliées par Tamizey de Larroque en 1888, en 10 vol.

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