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PHILOMBE René

Publié le 28/11/2018

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PHILOMBE René, pseudonyme de Philippe Louis Ombede (né en 1930). Né à Batchenga, au Cameroun, Philombe a suivi une des carrières les plus fécondes de la littérature camerounaise. Écrivant dans le journal de l’école primaire supérieure de Yaoundé, l’Appel du tam-tam, il gagne son premier prix littéraire en 1948 avec « Nden Bobo », conte que couronne le Comité d’expansion culturelle de la France d’outre-mer.
 
De 1949 à 1955, Philombe travaille comme fonctionnaire de police. Terrassé par une polynévrite en 1956, il commence sa carrière d’écrivain. Sa première œuvre, Lettres de ma cambuse (1964), une série de tableaux pris sur le vif dans lesquels Philombe a capté toute la saveur d’un des quartiers populaires de Yaoundé, fut couronnée par l’Académie française (prix Mottard). L’année suivante, il écrit Sola, ma chérie (1966), dont l’intrigue révèle toute l'hostilité qui se manifeste entre jeunes et vieux au Cameroun dès que se pose un problème de dot.
 
En 1957, Philombe avait fondé deux journaux : la Voix du peuple et Bebela Ebug (en ewondo); il sera emprisonné pour ses activités journalistiques. Animateur de la vie littéraire à Yaoundé, Philombe devient le secrétaire permanent de l’A.P.E.C. (Association des poètes et écrivains camerounais), puis il participe à la naissance de la revue Ozila, qui apparaît bientôt comme un forum littéraire camerounais.


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