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Queneau - LE FAUX DEPART DE LALIX AU CHAPITRE XX - Les Fleurs bleues - Commentaire

Publié le 10/08/2014

Extrait du document

Le texte étudié va du début du chapitre xx à « tandis que le duc s'offrait une neuvième bouteille de champagne « (pp. 262 à 269).

Ce passage qui se situe à l'avant-dernier chapitre possède une particularité narrative : il nous fait excep­tionnellement abandonner le regard des personnages principaux (Cidrolin ou le duc) pour nous placer du point de vue de Lalix. Cette dernière se montre trop déçue par Cidrolin : elle s'était attachée à ce personnage qu'elle croyait persécuté ; elle a découvert qu'il était son propre persécuteur. Éprise et déprise à la fois, elle amorce ici une scène de rupture et une déambulation qui tourne court. On aurait tort de voir dans cette errance de l'avant-dernier chapitre, sous prétexte que le lecteur suit soudain ce personnage, l'expression du pathétique d'une femme trahie dans sa confiance et son amour. Le pathos des larmes abondantes est sans cesse désamorcé par l'humour du narrateur.

Et LES LARMES DE LA DÉCEPTION ET DE LA RUPTURE (pp. 262 à 265)

Toute la première partie du passage nous montre la résolution d'une rupture et d'un départ. Les premières pages se composent d'un dialogue et du récit de l'er­rance du personnage.

Le dialogue d'adieu à Cidrolin, qui devrait susciter l'émotion, fait aussi sourire par une série de disso­nances. Il est précédé d'un préambule narratif qui ne semble pas installer une scène sentimentale : « La comtesse et Phélise rappliquaient pour consommer de l'andouillette « quand Cidrolin, actif pour une fois, fait le ménage. Le dialogue minimaliste qui suit, et qui pourrait jouer sur le jeu en sourdine du pathétique, est semé de quelques incongruités : questions redondantes,

« orthographe phonétique (« Voui »),justification sans conviction (. »

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