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Réécritures Macbeth question de corpus

Publié le 09/04/2014

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Réécritures Macbeth Question de corpus L’œuvre de Alfred Jarry, « Ubu Roi », et celle de Eugène Ionesco, « Macbett », sont des réécritures comiques de la tragédie de Shakespeare : « Macbeth ». Chacune de ces pièces de théâtre est une création à part entière dans la mesure où, en parodiant l’œuvre originale, elles changent de registre pour évoluer vers un tout autre univers, bouleversant les codes et n’ayant plus les mêmes enjeux. Ainsi, la pièce de Shakespeare relève des registres tragique et pathétique : -          Langage soutenu : « ne le savez-vous pas ? », l.4 ; « j’ose tout ce qui sied à un homme », l.13 -          Interro...
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« mode bouffon, avec notamment l'emploi d'un registre familier : -          « fourrant », « braillant », l.4 ; « gueulant », l.17 -          « donner des coups de pieds », l.10 -          « Fi, le sagouin ! », l.6 Dans l'oeuvre d'Ionesco, le comique dépend surtout de procédés d'accumulation et de répétition : -          Accumulation à la ligne 19 : « dix mille volailles, dix mille chevaux, dix mille jeunes gens » -          Répétition aux lignes 14 et 15 : « nos cochons », « le cochon » -          Nombreuses stichomythies Dans ces deux parodies, le comique permet de dédramatiser une situation grave et funeste grâce à la vulgarisation d'un sujet sérieux.  En bref, ces deux réécritures sont autant de nouvelles créations qui détournent la gravité du sujet original pour aboutir à des oeuvres comiques et en apparence légères, s'emparant des valeurs du modèle pour définir leurs propres enjeux.

Ainsi, « Ubu Roi » se distingue de la pièce de Shakespeare par l'irruption du comique qui renverse la gravité du sujet ; quant à l'oeuvre d'Ionesco, elle s'éloigne encore un peu plus de l'original en écartant toute dimension tragique.  . »

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