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Règles de la tragedie - Antigone

Publié le 10/04/2015

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Brillanceau Matthias Première ES Jeudi 9 Avril 2015 Français Dans quelle mesure la pièce Antigone de Jean Anouilh respecte-t-elle les règles de la tragédie ? Les règles de la tragédie respectées Anouilh, dans sa pièce Antigone, respecte bien la règle des trois unités, c'est-à-dire, l'unité d'action : les intrigues secondaires sont interdites. Cela permet de concentrer l'intérêt dramatique sur le sujet principal de l'oeuvre, de simplifier l'intrigue ; l'unité de temps : la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la du...
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« Dans la tragédie classique il y a en général trois ou cinq actes alors que dans Antigone il n’y en a aucun.

De plus, la tragédie de Jean Anouilh est écrite en prose alors que la tragédie classique s’écrit en vers.

Dans la tragédie classique les personnages doivent êtres nobles alors que Jean Anouilh a choisi de mélanger les personnages nobles avec des gardes et une nourrice c’est-à-dire il y a différentes classes dans cette pièce.

Dans Antigone, Anouilh joue avec le mélange des genres même si il ne respecte pas les règles de la tragédie classique qui est d’utiliser une unité de ton.

La règle de bienséance est très importante dans le milieu théâtral de la tragédie, puisque dans c’est un souci de ne pas choquer les spectateurs, elle exclue en principe de la scène tout ce qui (violence, amour) est contre la morale établie ; les bienséances linguistiques interdisent langage lui-même (dialogue, récit) de rapporter de manière trop « réaliste » ce qui n’est pas montré sur la scène mais dans cette pièce (Antigone) la bienséance n’est respectée que partiellement comme on peut le constater avec la vulgarité des gardes et celle de la scène des deux amants.

Mais d’un autre côté, la bienséance est respectée, car des suicides ne sont pas perçus par le spectateur.

Enfin, dans les règles classiques de la tragédie le niveau de langue doit être soutenue voire littéraire mais Anouilh a choisit niveau de langue courant est plutôt familier .

La catharsis est le but de la tragédie, c’est-à-dire qu’elle doit faire sentir aux spectateurs la dangerosité de la passion et doit la faire vivre par procuration.

Cependant Anouilh n’avait aucune obligation de respecter les règles classiques de la tragédie car au XX e siècle, la création était libre. La vraisemblance désigne la cohérence qu’une pièce de théâtre doit avoir.

Elle sert à renforcer la réalité une pièce : le spectateur doit pouvoir la considérer comme vraie.

Cela ne veut pas dire que les faits sont véridiques, mais ils sont crédibles. Selon l’abbé d’Aubignac : [la vraisemblance est] « l’essence du poème dramatique, et sans laquelle on ne peut rien faire ni rien dire de raisonnable sur la scène ». »

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