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SIMONIN Albert : analyse et critique de l'oeuvre

Publié le 14/10/2018

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SIMONIN Albert (1905-1980). Une autobiographie inachevée, les Confessions d’un enfant de La Chapelle (1977), permet de suivre les années de jeunesse de ce Parisien du peuple. Il fait toutes sortes de métiers avant de devenir chauffeur de taxi, expérience qui lui inspire Voilà taxi! en 1935 (rédigé avec Jean Bazin). Journaliste, romancier (sous divers pseudonymes), ouvrier typographe à la Libération, c’est Touchez pas au grisbi publié dans la « Série noire » (1953), préfacé par Mac Orlan,

« qui le rend célèbre.

En 1954, Le cave se rebiffe confirme ce su ccès.

La sui te de sa production littéraire se compo­ sera, en 1957, d 'un dictionnair e d'argot (le Petit Simonin illustré par l'exemple), de Du mour011 pour les petits oiseaux (196Q ), de la suite romanesque des Hotu (1968- 1971), de J'Elégant (1973), etc.

Simoni n a également signé de nombreux scénarios de films (les Tontons flin­ gue urs, Mélodie en sous-sol, etc.).

Policiers, les romans de Simonin le sont par le statut des person nages et les en jeux (affaires de gangste rs).

Mais l'a uteu r se montre plus proche du thriller amér icain que du roma n policier traditionnel.

Le récit, soigneu se­ ment consu:uit, met en scène des personnages qui s' écar­ tent des stéréot ypes : subtils composés de méfiance et de pudeur, de .cynisme et de nostalgie, ces so litaires mènent la vie aventureuse des hors-la-loi non parce qu'i ls sont violents ou se révolte nt.

mais parce qu'ils rêvent d'une vic sans souci.

Une mythologie prend forme chez Simo­ nin , autour des «bommes» et des « caves», autour des objets fétichisés (costumes, champagne ...

) mais aussi à trav ers l'évocation no sta lgiq ue d'un Paris populaire d'avant guer re qui disparaît.

Un fort sentim ent d'échec se dégage d'ailleurs de ces roma ns, qui prennent le plus souvent la forme de qu êtes vaines.

Le style de Simonin s'appuie sur l'argot, dont il exploite les ressources littéraires dans une langue dru e, exacte, nerveuse.

Le caractère narrat if de ces romans a susc ité diverse s ad aptations filmiques : Touch ez pas au grisbi, de Jacques Becker (1954), est de très loin la mei l­ leure.

[Voir aussi ROMAN POLICŒR) .. »

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