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les superstitions

Publié le 28/05/2014

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Le fer à cheval fait partie, dans certaines cultures, des objets porte-bonheur. Au xive siècle, le terme signifiait « religion des idolâtres, culte des faux dieux » ; au xviiie siècle, il désignait la religion et les préjugés inexplicables par opposition à la raison1. Selon ces acceptions, il peut englober avec une connotation péjorative toutes les pratiques ou croyances d'ordre religieux considérées comme sans valeur ou irrationnelles par le locuteur. La religion est fréquemment qualifiée de superstition par les athées. C'est du moins ainsi que le baron d'Holbach la considérait, notamment dans son ouvrage La contagion sacrée, ou histoire naturelle de la superstition. La superstition suppose en effet la croyance en la réactivité de l'univers (non conforme aux théories scientifiques) ou d'entités surnaturelles face à certains comportements humains, croyance que l'on retrouve dans les religions. Néanmoins, le terme de religion désigne un ensemble structuré autour d'une croyance collective concernant les origines ou les fins de l'univers, ou le sens de la vie, alors que le terme de superstition désigne une croyance ou pratique considérée isolément, qui peut ne pas se rattacher à une religion. Il n'en demeure pas moins que les doctrines religieuses fournissent aux croyances et pratiques superstitieuses des éléments (croyance catholique aux saints, aux anges et aux démons, à leurs pouvoirs, par exemple) sur lesquels elles peuvent prendre appui. On retrouv...

« fortement individualisée.

Le superstitieux se sent en défi perpétuel avec le monde qui l'entoure et il passe son temps à « vérifier » que les augures lui sont favorables.

Ainsi, par exemple, va-t-il compter les carreaux d'un parquet, pariant avec lui-même qu'il doit y en avoir un nombre pair (ou impair), se créant ainsi des frayeurs, des angoisses , si le résultat obtenu ne correspond pas à son souhait.

De tels comportements entrent dans la catégorie des troubles obsessionnels compulsifs .

Les autistes et les maniaco-dépressifs sont particulièrement enclins à de nombreuses superstitions souvent imbriquées les unes dans les autres.aines pratiques, par ailleurs légitimes ou nécessaires » · Le nombre treize ( 13 ).

Il est dit qu'il porte malheur en référence au nombre de convives de la Cène et aux conséquences néfastes de ce repas.

C'est pour cette raison (et selon les habitudes locales) qu'on ne trouve parfois pas de treizième salle dans un cinéma, de treizième rangée dans les avions ni de treizième étage dans les hôtels et encore moins de chambre numéro 13.

En Italie , c'est plutôt le nombre 17 qui porte malheur (XVII en chiffres romains, anagramme de VIXI, signifiant en latin « j'ai vécu » — partant, « je suis mort »), le 13 étant plutôt associé à la chance.

En Asie de l'Est , c'est le nombre 4 , homophone en chinois , en japonais et en coréen du mot mort , qui est généralement omis (numéro de chambre, étage). · La couleur verte est la couleur des fées , elles seraient furieuses de voir les hommes la porter.

Spécialement le vendredi, jour de la mort du Christ sur la Croix et de la rédemption, dont elles sont exclues. · Répandre du sel au dessus de notre épaule permet de chasser les mauvais esprits. · Briser un miroir apporte sept ans de malheur.

Dans la Grèce antique, les miroirs servaient parfois pour la divination, que le verre se brise était donc un mauvais présage. · Si un chat noir traverse devant vous, cela porte malheur. · Ouvrir un parapluie sous un toit porte malheur (les deux protections s'annulant).

C'était vrai en Angleterre au XVIII e siècle étant donné la brutalité du mécanisme d'ouverture qui risquait de casser quelque-chose ou de blesser quelqu'un. · Passer sous une échelle porte malheur. · Présenter le pain à l'envers sur une table attire le diable.

Cela vient du fait que le boulanger gardait le pain destiné au bourreau à l'envers sous l'Ancien Régime.

Par ailleurs, une coutume populaire, encore très répandue dans l'Ouest, le Centre et le Sud de la France, veut que l'on fasse de la pointe du couteau un signe de croix sur l'envers du pain ; certaines personnes, même non-croyantes, le font systématiquement.. »

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