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Textes de protection au nouvel an

Publié le 09/01/2015

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les démons. Un recueil ma-gique daté du Moyen Empire, par exemple, est entièrement consacré à la protection des nouveaux-nés contre l'action néfaste des morts jaloux. On pouvait ainsi leur confec-tionner de petits phylactères magiques inscrits d'une for-mule tirée du Livre des conju-rations de l'année. On pliait le papyrus, puis on le plaçait à l'intérieur d'une bande de lin tordue de façon à faire un collier qu'on mettait autour du cou de l'enfant. Ce collier comportait plusieurs noeuds, censés être autant de barriè-res contre les souffles néfas-tes. Souvent la formule était aussi accompagnée de des-sins magiques. Un phylactère du Louvre comporte par exemple ce texte : « O ceux qui frappez de terreur, créa-teurs de trépas, éloignez-vous de un tel. » D'autres pratiques devaient évidem-ment exister.

« ne vienne en colère contre moi ! Ton souffle ne m'attein­ dra pas ! Je suis Horus [qui écrase] les démons errants de Sekhmet ( ...

).

Cela chasse la pestilence, détourne les dé­ mons massacreurs de tout ali­ ment et de toutes chambres à coucher." » Ce type de for­ mule magique utilisé par les particuliers pour protéger leur maison des souffles mor­ bides devaient notamment préserver leur chambre, les démons et les morts aimant surtout venir troubler le som­ meil des vivants.

Les enfants : des êtres particulièrement fragiles S i les adultes craignaient les méfaits de la déesse Sekhmet, le cas des enfants était encore plus préoccu­ pant car leur jeune âge les rendait vulnérables.

A l'ima­ ge du jeune Horus, archétype de l'être sans défense, ils étaient des cibles de choix pour les morts dangereux et les démons.

Un recueil ma­ gique daté du Moyen Empire, par exemple, est entièrement consacré à la protection des nouveaux-nés contre l'action néfaste des morts jaloux.

On pouvait ainsi leur confec ­ tionner de petits phylactères magiques inscrits d'une for ­ mule tirée du Livre des conju­ rations de l'année.

On pliait le papyrus, puis on le plaçait à l'intérieur d'une bande de lin tordue de façon à faire un collier qu'on mettait autour du cou de l'enfant .

Ce collier comportait plusieurs nœuds, censés être autant de barriè­ res contre les souffles néfas­ tes .

Souvent la formule était aussi accompagnée de des­ sins magiques.

Un phylactère du Louvre comporte par exemple ce texte : « ô ceux qui frappez de terreur, créa­ teurs de trépas, éloignez­ vous de un tel.

» D'a utres pratiques devaient évidem­ ment exister.

Des fêtes pour les d é funts L es défunts, pour qu i on accomplissait toute l'an­ née de nombreux rites, parti­ cipaient b ien évidemment aux festivités du nouve l an.

Parmi les listes de fêtes figu­ rant dans les mastabas de l'Ancien Empire dès la 1v• dy­ nastie, on trouve mentionnés « l'ouverture de l'année », le « premier jour de l'année » a insi que diverses cérémonies se déroulant pendant le pre­ mier mois du calendrier (ap­ pelé plus tard mois de Thot) .

La fin d'une année et le pre­ mier mois de la suivante étaient donc l'occasion pour les morts de nombreuses fes­ tivités.

Une des plus impor­ tantes était l a fête ouag, cé­ lébrée vers le 18 du mois de Thot .

On ne sait pas ave c cer­ titude en quoi consistaient les célébrations, mais elles prenaie nt au moins la forme du culte funéraire quo tidien .

Des pr ières devaient être réci­ tées et des offrandes - essen­ tiellement de l'eau et du pain - étaient apportées .. »

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