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A toi, pour toujours, ta Marie-Lou Michel Trembley.

Publié le 06/09/2018

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Cet œuvre dont la fin est inattendue n’est certainement pas la fin que plusieurs des lecteurs ont anticipée.

Cela dit, même si cette pièce fut rédiger plusieurs d’années passer, elle transporte des leçons qui ont des impacts sur la génération récente. Elle dicte une réalité qui aujourd’hui existe dans plusieurs familles, quartier près de nous. Une lecture qui au travers un dialogue transmet un message si souvent répéter. Son format peut être mélangeant par contre un défi pour lecteur dédier est souvent apprécié. Le plus que l’intrigues se déroule, plus que le lecteur est capté par sa lecture. Un œuvre pas trop longue ou courte qui a avec succès atteint son but.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)A TOI POUR TOUJOURS, TA MARIE-LOU MicHEL TREMBLAY.

Pièce en un acte, 1971.

Quatre personnages, rassemblés sur la scène et séparés par le décor, pour­ suivent, à dix ans de distance, deux dialogues entrelacés.

Léopold, ouvrier alcool ique et violent, et Marie-Louise, sa femm e, se disputent, à la table du petit déjeuner, un samedi de 1961, tan­ dis que leurs deux filles, Manon, cloî­ trée dans le passé, et Cann en, qui a refait sa vie comm e chanteuse, ont une conversation décisive en 1971.

Ce samedi-là, l'affrontement entre les parents, que les enfants espionnaie nt, atteignit son paroxysme: l'annonce d'une quatrième gtossesse par Marie­ Louise, écœurée et haineuse, fit éclater le douloureux problème sexuel du couple.

Le temps heureux de la ren­ contre et de la photo dédicacée était bien fini.

Léopold emm ena alors sa femme et son jeune fils Roger faire une mortelle promenade en voiture: aucun ne swvécut à l'accident.

Ressemblant malgré elle à son père qu'elle hait encore, Manon continue à macérer dans la souffran ce, la religion et la frigidité de sa mère.

C'est ce que lui expli que Carm en qui, elle, aime la vie et les homm es.

Les deux sœurs se séparent sur un constat d'incompré­ hension totale.

• Partie intégran te d'un cycle de onze pièces, qui va des BeUes Sœurs (1968) à Damnée Manon, Sacrée Sandra (1977), cette • cantate cheap • du prolifique dra­ maturge et romancier québécois Michel Tremblay (né en 1942) dénonce la condi­ tion désespérée des exclus de la société d'abondance, la décomposition de la famille et l'hypocrisie d'une religion­ paravent.

Surtout, par le décal age tem­ porel, elle montre comment se trans ­ mettent dans la famill e les conflits et les problèmes, comme jadis la vengeance, dans la tragédie grecque.

Le drame des parents, c'est d'•être tu-seul ensemble•; les deux sœurs le rejouent, mais en mêlant les rôles.

L'utilisation par Trem­ blay du langag e parlé québéco is - le joual -dans toute sa crudité donne à son style une grande virulence.

t La pièce fut créée le 29 avril 1971 au théâtre de Qua t'Sous par André Bras­ sant ÉomON ET É'l'tJDE a Tremblay.

À toi pour toujours.

ta Marie-Lou, précédé d'une étude par Michel Bélair.

Leméac.

Ottawa.

1971.. »

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