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Ulysse raconte son odyssée a télémaque

Publié le 19/09/2018

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et leur demandai de me lier au mât pour m’empêcher de me jeter à l’eau. Leur chant commença, et j’en fus possédé, je voulais me libérer, les rejoindre, mon cœur battait à tout rompre, je m’arrachais la peausur les liens, je criais à mes hommes de me libérer, qui ne m’entendant pas à cause de la cire rajoutèrent des cordes pour m’empêcher de bouger. Et en frappant les flots avec des rames, ils réussirent à dépasser les rochers des sirènes. Et quand nous fûmes à une distance sûre, mes compagnons ôtèrent la cire de leurs oreilles et me libérèrent.
Mais un nouveau péril nous attendait. Nous vîmes de la fumée s’échapper d’un rocher, il y eu des tourbillons et de grandes vagues tout autour de nous, et un grondement fracassant déchira l’air. Mes hommes étaient terrorisés. Nous venions de dépasser le terrible rocher de Charybde, un monstre qui avalait l’eau et la recrachait bouillonnante. Et quand nous pensions avoir échappé à la mort de justesse, nous atteignîmes le l’écueil de Scylla, qui dévora six marins. Ils hurlèrent mon nom pour la dernière fois. Et je ne vis plus rien, car un épais brouillard s’était abattu sur les hautes vagues qui nous encerclaient. 
Nous accostâmes sur l’île d’Hélios, d’où s’échappaient les mugissements et les bêlements des magnifiques troupeaux qui y paissaient. Mais on m’avait averti que nous ne devions pas les manger, aussi je dissuadai mais compagnons de s’en approcher. Les vents nous empêchèrent de reprendre la mer tout un mois. La faimnous torturait et un jour je partis seul pour supplier les dieux de nous guider vers Ithaque. Entretemps, un marin eut la fatale idée de voler les meilleurs bœufs du dieu Hélios, et mes hommes les sacrifièrent et les firent rôtir. Les dieux se mirent en colère, faisant s’abattre sur nous la foudre et la tempête. Aucun de mes hommes n’échappa à la mort. 
Je fus ensuite accueilli par Calypso, la nymphe bouclée, qui tomba amoureuse de moi, me proposant même l’immortalité et qui me retint sur son île enchantée pendant huit ans. Mais je pleurais, Ithaque me manquait cruellement, et elle s’aperçut de mon malheur. Alors elle m’aida à construire un radeau, elle m’offrit des provisions et me laissa partir sur les flots. 
Mon radeau dériva jusqu’en Schérie, riche pays des Phéaciens, où je fis d’abord connaissance de Nausicaa, la fille du roi Alkinoos, qui me voulut pour époux. Elle m’emmena à la cour et je fus accueilli par le roi, à qui je racontai mon long et pénible voyage, et qui m’aida à regagner Ithaque. Par ma faute, Poséidon se vengea sur les Phéaciens, recouvrant leur cité d’une montagne et transformant leurs bateaux tellement utiles pour le commerce en pierre. 
Et maintenant, me voici de retour, à vos côtés, te faisant le récit de ma longue et périlleuse odyssée.

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