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LA LIAISON CHIMIQUE

Publié le 03/04/2019

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Dans notre exemple, l'énergie réticulaire est de 787 kJ.mol-1. Cela représente une stabilisation nettement supérieure à celle du couple isolé que nous avons étudié précédemment.

 

En bref, on peut décomposer la formation d'un solide ionique en deux étapes hypothétiques :

 

La formation d'un gaz d'ions (processus qui consomme de l'énergie, endothermique).

 

Suivie de la formation du solide ionique à partir de ces ions (processus qui libère de l'énergie, exothermique).

 

Ce solide ne pourra se former que si la deuxième étape dégage plus d'énergie que la première n'en consomme... En pratique, c'est possible avec les ions d'électronégativité très différentes : un élément très électropositif avec un élément très électronégatif (la formation du gaz d'ion est moins consommatrice d'énergie dans ce cas).

 

De façon simplifiée, on forme des solides ioniques avec pour cations un alcalin ou un alcalino-terreux (très électropositifs) et pour anion un halogène (très électronégatif).

 

II. LA LIAISON COVALENTE.

 

Une liaison covalente est la mise en commun de deux électrons pour former un doublet. Les liaisons covalentes se forment avec des éléments d'électronégativité voisines. Entre éléments identiques, la liaison sera bien évidemment covalente (ce sont des éléments d'électronégativité égale, non ?).

 

Prenons l'exemple du fluor :

 

Sur sa couche externe, il possède 7 électrons.

 

En formant une liaison, chaque atome de fluor de la molécule se retrouve avec 8 électrons sur sa couche externe.

Formation d’une liaison covalente fluor-fluor

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