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Conseils généraux pour la dissertation

Publié le 10/08/2014

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Conseils généraux pour la dissertation

1.  Le démarrage de la dissertation.

Comment démarrer votre dissertation ? Cette partie pré­paratoire doit être envisagée avec sérieux car il s'agit, avant tout chose, devant l'intitulé du sujet, de réussir à jeter efficacement et rapidement les bases de votre travail.

La signification des mots figurant dans l'énoncé du sujet doit cristalliser votre attention. Que veut dire, de manière très précise, tel concept sur le plan littéraire, philosophique, éventuellement scientifique ?

Une fois opérée la clarification des mots de base (avec l'aide du Robert ou d'un vocabulaire philosophique, si vous êtes chez vous), élucidez la signification du sujet posé.

Enfin, analysez soigneusement le problème soulevé par le sujet.

2.  Structure et étapes de la dissertation. A. L'introduction.

Passons maintenant à l'organisation même d'une disserta­tion bien conduite. Celle-ci comporte, tout d'abord, une introduction absolument nécessaire à la bonne marche de votre devoir car elle joue un rôle psychologique et logique. D'une part, elle capte l'attention et l'intérêt du lecteur, d'autre part, elle assure une fonction stratégique dans la logique du cheminement de pensée et de réflexion.

 

 

Dissertations

Bien entendu, l'introduction ne consiste pas à paraphraser et à répéter purement et simplement le sujet. Ne la confondez pas davantage avec une déclaration passe-partout procla­mant l'importance décisive de la question (quel beau et noble sujet !...).

 

L'introduction pose le problème soulevé par le sujet. Elle tente de soulever un problème ne figurant pas en toutes lettres dans l'énoncé du sujet mais, néanmoins, contenu implicitement en lui. Notez que si le sujet est posé sous forme de question, le problème ne se confond pas avec la question. Ainsi en juin 1988, on demandait aux candidats : « Le désordre peut-il être créateur ? « Ici, la question posait un problème, celui de savoir si la notion d'ordre est absolue ou bien si elle doit être relativisée. Par conséquent, le sujet lui-même ne va nullement de soi et semble originellement poser un problème, problème qui doit suggérer une stratégie dans la recherche.

« Dissertations Bien entendu, l'introduction ne consiste pas à paraphraser et à répéter purement et simplement le sujet.

Ne la confondez pas davantage avec une déclaration passe-partout procla­ mant l'importance décisive de la question (quel beau et noble sujet !.

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).

L'introduction pose le problème soulevé par le sujet.

Elle tente de soulever un problème ne figurant pas en toutes lettres dans l'énoncé du sujet mais, néanmoins, contenu implicitement en lui.

Notez que si le sujet est posé sous forme de question, le problème ne se confond pas avec la question.

Ainsi en juin 1988, on demandait aux candidats : «Le désordre peut-il être créateur ? » Ici, la question posait un problème, celui de savoir si la notion d'ordre est absolue ou bien si elle doit être relativisée.

Par conséquent, le sujet lui-même ne va nullement de soi et semble originellement poser un problème, problème qui doit suggérer une stratégie dans la recherche.

Dans la dissertation philosophique, posez un problème et un seul.

Ne tentez pas d'énoncer tous les problèmes soulevés par le sujet.

C'est dans la conclusion que vous répondrez de manière précise au problème unique posé par le sujet.

B.

La discussion.

Le développement philosophique doit se présenter sous forme de discussion, c'est-à-dire sous forme de débat, d'échange d'arguments et de vues contradictoires.

Cette nécessité de la discussion argumentée est tout à fait impéra­ tive dans le domaine de la dissertation philosophique.

Ainsi, une année précédente, demandait-on aux candidats au baccalauréat: «La science est-elle un prolongement du sens commun ou est-elle en rupture avec lui?».

Ne pensez nullement qu'il soit possible de répondre purement et sim­ plement oui ou non à la question posée (par le développe­ ment d'une seule position philosophique, par exemple : la science est en rupture avec le sens commun).

Non, philoso­ pher, c'est argumenter.

Si vous n'introduisez pas de débat, il •. »

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