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Clergé et grandes adoratrices d'Amon

Publié le 15/12/2014

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Mais la lutte est constante avec les prêtres, qui estiment que cette responsabilité leur revient. Les intrigues se suc-cèdent jusqu'à la XXI' dynas-tie, fondée par le grand prê-tre de Thèbes — signe que les religieux ont remporté la ba¬taille sur Pharaon. Une théo¬cratie s'instaure, dans laquel¬le l'autorité émanant du dieu est directement exercée par le clergé par le biais de l'oracle d'Amon.

Le culte d'Amon devient ain¬si l'objet d'un pouvoir tem¬porel. En effet, l'oracle et les prêtres, seuls capables d'in-terpréter les prophéties, re-présentent la volonté directe du dieu. Le grand prêtre et les prophètes deviennent dé-sormais les instances de déci-sion, auxquelles Pharaon soumet son programme poli-tique. Le pouvoir matériel mais aussi le pouvoir de déci-sion du clergé d'Amon s'étendent bientôt sur la plus grande partie du territoire égyptien, les pharaons per-dant tout contrôle politique. En outre, alors que le grand prêtre était désigné par le roi, le poste est peu à peu 

 

monopolisé par une sorte de « confrérie «, qui, dès la XXII' dynastie, constitue une enti¬té autonome gouvernant la Haute et une partie de la Moyenne-Égypte, tandis que l'esprit de caste s'affermit au sein du clergé.

« C'est pourquoi les pharaons du Nouvel Empire tiennent à garder la mainmise sur cette puissance grandissante en plaçant des hommes de confiance et des membres de leur famille aux postes les plus élevés.

Mais la lutte est constante avec les prêtres, qui estiment que cette responsabilité leur revient .

Les intrigues se suc­ cèdent jusqu'à la XXI• dynas ­ tie, fondée par le grand prê­ tre de Thèbes -signe que les religieux ont remporté la ba ­ taille sur Pharaon .

Une théo­ cratie s'instaure , dans laquel­ le l'autorité émanant du dieu est directement exercée par le clergé par le biais de l'oracle d 'Amon.

Le culte d'Amon devient ain­ si l'objet d 'un pouvoir tem ­ porel.

En effet, l'oracle et les prêtres, seuls capables d'in ­ terpréter les prophéties, re­ présentent la volonté directe du dieu.

Le grand prêtre et les prophètes deviennent dé­ sorma is les instances de déci­ sion, auxquelles Pharaon soumet son programme poli­ tique .

Le pouvoir matériel mais aussi le pouvoir de déci­ sion du clergé d'Amon s'étendent bientôt sur la plus grande partie du territoire égyptien, les pharaons per­ dant tout contrôle politique .

En outre, alors que le grand prêtre était désigné par le roi, le poste est peu à peu monopolisé par une sorte de « confrérie », qui, dès la XXII" dynastie, constitue une enti­ té autonome gouvernant la Haute et une partie de la Moyenne -Égypte, tandis que l'esprit de caste s'affermit au sein du clergé .

Les grandes adoratrices d'Amon L e culte d'Amon s'organise donc peu à peu, jusqu 'à ce que les grands prêtres gouvernent par le biais de l'oracle d'Amon.

Cependant, l'exercice effectif du culte et différents rites doivent être accomplis en présence de 1'« Épouse du dieu et la main du dieu ».

Ce rôle est tenu par des prêtres­ ses, ou grandes adoratrices, incarnant le principe fémi­ nin, dont la mission principa- le est d'en tretenir les ardeurs créatrices et les pulsions sexuelles du dieu suprême.

Les textes nous apprennent ainsi qu'elles doivent « réjouir le cœur du dieu » ; elles sont qualifi ées de « Ma îtresses de charme » ou de « Grandes d'amour ».

Au débu t de la XVIII • dynas­ tie, la fonction d'épouse du dieu va de pair avec la quali­ té d'épouse de Pharaon ou de fille royale.

Mais, ce n'es t pas une règle, et la fonction sacrée est très vite liée au po ­ litique .

C'est ainsi qu'Hat ­ shepsout est d'abord grande adoratrice, avant de deve nir reine puis pharaon, tandis que le règne d'Aménophis Ill ne connaît pas d'adoratrice de sang royal.

De même, si Taousert, mère de Ramsès Il, occupe cette fonction, aucu­ ne des épouses ou des filles de la pléthorique descendan -. »

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