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LES FETES DE L'AKITU

Publié le 01/05/2014

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Dans le pays de Sumer, dont l'économie est essentiellement agricole, c'est à la fin de l'hiver, quand la nature sort d'un long sommeil, qu'est célébrée la fête du Nouvel An, ou Akitu. Celle-ci, qui se déroule durant douze jours, prend place au début du mois de nisannu, qui correspond à la charnière de nos mois de mars et d'avril.

« MYTHES DE MÉSOPOTAMIE DES RITES POUR PURIFIER LE TEMPLE DU DIEU MARDOUK Le jour suivan t est consacré à la purification du temple, effectuée par un prêtre appelé mashmashu.

Portant un encen­ soi r et une tor che , ce dernier asperge les murs du sanct uaire d 'eau provenant de l'Euphrate ou du Tigr e, puis enduit toutes les p or tes avec de la résine de cèdre.

Un boucher décapite ensuite un bélier dont le corps sera prom ené dans tout le temple avant d'être jeté dans le fleu ve, emportant avec lui tous le s pé ché s de l'anné e passée.

Une fois ce rituel ache vé , le grand -prêtr e, qui n'a pa s participé à ce tte cé ré monie p ou r ne pas d eve nir impur, procède à la réception de la sta tue du dieu N a bu, qui arrive de la ville voisine de Borsippa .

LE ROI DE BABYLONE RENOUVELLE SON ALLÉGEANCE AU DIEU Au soir du quatrièm e jour, le roi pénètre dans l' E sa gil après s'être lavé les main s.

Il reme t au grand-prêtre les insignes de la royauté qui sont déposés dans la cella, où trône la sta tue de Bêl- M ardouk .

Le prêtre gifle alors le monarque et le traîne par les oreilles devant la sta tue du dieu, l'obligeant à se prosterner ju squ ' au sol.

Le roi jure qu'il n'a pas péché contre Babylone, puis est béni par le grand-prêtre qui lui rend s on in signe et le frappe à nouveau afin d'obtenir un présage de Bêl: si des larm es coulent, c'est que le dieu Bêl est amic al.

S i, au co ntraire, auc une larme ne se montre, le dieu est hosti le .

o+ L.:Akît u permetta it , u ne fois par an, de renouveler l'allégeance du roi de Babylone à Mardouk, divinité protectrice de la cité .

Pour cette raison, la présence du souverain à la fête était indispensable, et la célébration ne pouva it se dérouler en cas de vaca nce du pouvoir.

Le cas se pré sen ta pourtant deux fois dan s !'Histoire : lorsque Sennachérib, roi d'Assyrie, s'empara en 689 av.

J.-C.

de Babyl on e et noya dan s !'Euphrate les statues des dieux ; et lorsque Na bonide, dernier sou verain de la dyna stie n éo- babylonienne 1556-539 av.

J.-C.I.

partit en expédition vers l'oue st et résida plusieurs années durant dans l'oa sis de Tê ma.

LE TEMPLE DE MARDOUK L.:Esagi l, sanc tu aire de Mardouk à Babylone , était un complexe s· étendant sur plus de vingt hectares ; il comprenait, outre la résidence du dieu et de sa par èdre, la ziggourat Etemenanki, immense bâtiment à terrasses superposées que l'on a id entif ié avec la célè bre tour de Babel, ainsi qu'un ensemble d e temples et de chapelles consacrés à d'autres dieux et pl acés sous la protection de Mardouk .

La résidence d e ce d ernie r s· ordonnait autour de la cou r de Bêl et com prenait notamment les appartements de Bêltiya et la cella de Bêl-Mardouk , précédée par une antichambre.

Le tem ple, plusieurs fois détruit et reconstruit, resta un lieu de culte jus qu 'au 1 " s iècle apr.

J.-C.. »

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