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Saga, une déesse

Publié le 17/12/2014

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cette prérogative. Pré­sente dans les Textes des Sar­cophages du Moyen Empire, son évocation rassure les dé­funts : « Ô fils de Re-Atoum, viens, car je [le défunt] suis vu. (...) Ma caverne est celle de Serget et le serpent qui est dans ma main ne peut me mordre. « Dans les textes fu­néraires, elle est parfois la mère du défunt qu'elle allai­te et à qui elle transmet le souffle vital. Son nom ne si­gnifie-t-il pas « Celle qui fait respirer « ? Elle est en outre plus particulièrement affec­tée à la protection du sarco­phage et des vases canopes contenant les viscères du dé­funt. Qui n'a jamais admiré la délicatesse avec laquelle Ser-qet, accompagnée d'Isis, de Nephthys et de Neith, étend ses bras devant le coffre à ca­nopes de Toutânkhamon en guise de protection ?

fois de plus son nom (« Celle qui fait respirer «) colle par­faitement à son rôle. En ef­fet, les piqûres venimeuses provoquent souvent la mort par une asphyxie due à la pa­ralysie des muscles respira­toires. De nos jours encore, il est conseillé, quand on ne dispose pas des médicaments adéquats, de creuser la plaie et de la sucer pour éviter la progression des toxines, puis d'aider le patient à respirer par des mouvements. Un pa­pyrus médico-magique égyp­tien prescrit d'ailleurs ce gen­re de manipulations : « Des­cends à terre, ô poison! Moi, je t'exorcise, tu es sucé, tu es tué, tu es craché, tu es enlevé 

« dera cette prérogative.

Pré­ sente dans les Textes des Sar­ cophages du Moyen Empire, son évocation rassure les dé­ funts : « ô fils de Rê-Atoum, viens, car je [le défunt] suis vu .

( ...

) Ma caverne est celle de Serqet et le serpent qui est dans ma main ne peut me mordre.

» Dans les textes fu­ néraires, elle est parfois la mère du défunt qu'elle allai­ te et à qui elle transmet le souffle vital.

Son nom ne si­ gnifie-t-il pas « Celle qui fait respirer» ? Elle est en outre plus particulièrement affec­ tée à la protection du sarco­ phage et des vases canopes contenant les viscères du dé­ funt.

Qui n'a jamais admiré la délicatesse avec laquelle Ser­ qet, accompagnée d'Isis, de Nephthy s et de Neith, étend ses bras devant le coffre à ca­ nopes de Toutânkhamon en guise de protection ? «La Dame de la piqûre » S on rôle dans la protection de Rê contre Apopis con­ duit Serqet à lutter contre les adversaires les plus redou­ tables des Égyptiens : les ani­ maux venimeux.

Dans la lé­ gende d'Isis et d'Osiris, lors­ que Horus l'enfant est piqué par un scorpion, Serqet assis­ te Isis dans la guérison.

Aussi les Égyptiens font-ils appel à elle pour prévenir et pour soigner les morsures.

Et une fois de plus son nom («Celle qui fait respirer») colle par­ faitement à son rôle.

En ef­ fet , les piqûres venimeuses provoquent souvent la mort par une asphyxie due à la pa­ ralysie des muscles respira­ toires.

De nos jours encore, il est conseillé, quand on ne dispose pas des médicaments adéquats, de creuser la plaie et de la sucer pour éviter la progression des toxines, puis d'aider le patient à respirer par des mouvements.

Un pa­ pyrus médico-magique égyp­ tien prescrit d'ailleurs ce gen­ re de manipulations : « Des­ cends à terre, ô poison! Moi, je t'exorcise, tu es sucé, tu es tué, tu es craché, tu es enlevé de tout membre d'un tel.

» Plus loin, il est dit : « Celui qui prépare la voie...

pour donner de l'air au nez bou­ ché, pour ranimer !'asphyxié par des gestes de ses bras, et par tout procédé du Kherep­ Serqet [officiant de Serqet , voir encadré].

» Serqet est aussi largement in­ voquée sur les statues magi­ ques destinées à lutter con­ tre les animaux dangereux .

Le mythe de l'enfant Horus piqué est repris comme ar­ chétype et modèle de tous les patients : « A réciter : la voix hurlait dehors.

Or, Isis accourut vers lui.

Serqet, la Grande, est arrivée à l'appel d'Isis.

Elle monta vers le Grand Palais à cause de son fils Horus l'aîné issu d'elle.. »

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