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Le sphinx, un monstre à tête d'homme

Publié le 15/12/2014

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sphinx

pharaon de la IV' dynastie, influencé par cette tradition, fait édifier au pied de sa pyramide, à Gizeh, un monumental sphinx couché le figurant coiffé du némès. Il assimile ainsi son « image vi­vante « (shesep-ankh s'écrit à l'aide d'un hiéroglyphe re­présentant un sphinx couché) au dieu Atoum. Le lion est le symbole de la puissance sou­veraine, gardien des portes orientale et occidentale du monde souterrain. En s'asso­ciant à une telle puissance, le roi ne fait que préserver son ka et assurer sa sérénité dans 

Lui, l'Égyptien, est bien­veillant et vénéré. Elle, la Grecque, est redou­tée et sanguinaire. Seul point commun entre les deux sphinx, leur long corps de lion. Les Égyp­tiens l'appellent « she-sep-ankh «, l'image vi­vante, représentation symbolique de Pharaon, incarnation du dieu sur terre. Plus tard, la my­thologie grecque en fait un monstre femelle, dont Œdipe se débar­rasse en répondant à l'énigme qu'il pose.

sphinx

« Le mot sphinx, une origine grecque C e sont les Grecs qui don­ nent le nom de sphinx à un oiseau nommé benou, un héron cendré, oiseau sacré de la ville d'Hél iopolis, qui a pour particularité de con­ templer le lever du soleil po­ sé sur une pierre dressée (benben) où l'astre se serait levé pour la première fois.

Ainsi le benou assiste le so­ leil dans sa renaissance quo­ tidienne en précisant le lieu où commence l'histoire du monde.

Ce sphinx-là, pour le s Grecs, conserve la même at­ tribution que son ancêtre égyptien, à savoir qu'il est chargé de veiller sur les tombeaux.

Mais il existe chez ces mêmes Grecs une in­ terprétation beaucoup plus redoutable du sphinx.

Cette fois, il ne s'agit plus d'un mâle mais d'une femelle.

Le mot sphinx vient en effet du grec sphinge, terme fémin in désignant un monstre fabu­ leux à tête et à poitrine nue de femme sur­ montant un corps de lion et doté d'ailes d'aigle, qu'il ne fait pas bon côtoyer sous pei­ ne de perdre la vie.

On est loin de la sérénité qui émane du sphinx égyptien.

P our les spécialistes grecs de la my­ thologie, ce sphinx, ou plutôt cette « sphinge » -mot em­ ployé par Rabelais pour dési­ gner un sphinx femelle-, est un monstre sanguinaire.

Elle naît de l'union de Typhée, le Titan qui vomit des flammes et qui se heurtera plus tard aux Dieux, et d'Echidna, une entité mi-femme mi-serpent reléguée par Zeus dans les profondeurs de la Terre.

Ce couple malfaisant donne naissance, outre au Sphinx, à d'autres créatures détesta­ bles et dangereuses, comme l'Hydre de Lerne, les Harpies, la chimère, le lion de Némée,. »

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