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Analyse texte Berkeley

Publié le 07/10/2013

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Etude du texte de Berkeley extrait de Principes de la connaissance humaine, 1710. Dans votre manuel page 135. Le texte « Je vois cette cerise, je la touche, je la goûte ; je suis sûr que le néant ne peut pas être vu, être touché, être goûté ; elle est donc réelle. Enlevez les sensations de mollesse, d'humidité, de rougeur, d'acidité, et vous enlevez la cerise. Puisqu'elle n'est pas un être distinct des sensations, une cerise, je le dis, n'est rien qu'un conglomérat d'impressions sensibles ou idées perçues par des sens divers, idées qui sont unies en une seule chose par l'esprit (ou qui reçoivent un seul nom à elles donné par l'esprit) parce qu'on constate qu'elles s'accompagnent l'une l'autre. Ainsi quand le palais est affecté de cette saveur particulière, la vue est affectée d'une couleur rouge, le toucher de rondeur, de mollesse et ainsi de suite. En conséquence, quand je vois et que je touche et que je goûte en de certaines diverses manières, je suis sûr que la cerise existe, qu'elle est réelle, puisque sa réalité n'est pas à mon avis quelque chose d'abstrait à séparer de ces sensations. Mais si vous entendez par le mot de cerise une nature inconnue (une matière en soi, une substance corporelle objective) distincte de toutes ces qualités, sensibles, et par son existence quelque chose de distinct de ce qu'elle est perçue, alors certes, je l'avoue, ni vous ni moi ni personne d'autre ne peut être assuré qu'elle existe « 3 Dialogues entre Hylas et Philonous p.131. Titre : « la cerise « ou le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ? Introduction rédigée par nos soins (Les phrases entre parenthèses ne sont pas nécessaires à la compréhension du texte mais elles peuvent la faciliter pour quelques-unes d'entre vous. Lisez le texte de deux façons : en tenant compte et en ne tenant pas compte de ce qui figure entre ...
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« 2 / 3 sensibles.

(Pour le non-philosophe, la connaissance comprend 3 termes : 1) au dehors, l'objet R éel, existant en soi, R ce R m'envoie la signification de son existence, c'est 2) la P erception P ; cette perception, je la reçois en moi, 3) S ujet S.

Par exemple : cette table (R), la perception que de cette table (P) j'ai, moi (S).

R→ P→ S.

Pour le philosophe Berkeley, R n'existe pas indépendamment de P.

La connaissance s'explique par un schéma à deux termes seulement P→ S.

Exemple : quelle est la réalité de cette table ? Seulement l'ensemble des représentations que je groupe autour de ce nom : la table.

Hors de ces représentations, il n'y a pas de substance de la table - substance ce qui se tient – stare – dessous - sub).

Berkeley rejette la substance matérielle qui prétend se tenir derrière les choses.

Il procède à sa démonstration par une analyse de la perception sensible - la perception d'une cerise - du début du texte jusqu'à l'avant-dernière phrase, ce que nous considérons comme le premier moment du texte.

Il formule sa thèse dans la toute dernière phrase, le second moment du texte : les choses sensibles ne sont que des idées, c'est-à-dire des perceptions, ce qui n'enlève rien à leur réalité (la cerise est donc réelle, je suis sûr que la cerise existe, qu'elle est réelle, répète-t-il) mais cette réalité n'est pas une matière indépendante de la perception.

Dans la recherche de l'intérêt philosophique de ce texte nous nous demanderons comment une réalité dont la nature est ou serait fondamentalement hétérogène à celle de la pensée pourrait être comprise par celle-ci.

Il y a en effet comme un abîme infranchissable entre les deux mondes, celui des choses (y compris notre propre corps) et celui de l'esprit (notre âme).

(Comment, par exemple, passer du mouvement vibratoire dont parlent les physiciens (le réel - quel réel ? - décrit ou construit ?) au son "réel" que nous entendons.

Cf.

le vrai cube, en soi, indépendant de nous et le cube, pour nous hommes, avec au plus 3 faces et 9 arêtes, Cf.

le vrai soleil, les étoiles déjà éteintes dont nous continuons à voir l'éclat ; le vrai Dieu et "mon Dieu !" ; la mort et ma mort ; l'origine et mon origine : ma naissance ou ma conception : toute origine a une origine ; la vérité et la vérité comme « suite d'erreurs rectifiées » (les lois scientifiques vraies mais provisoires) ; la justice et les changements du droit ( nos lois juridiques et morales). Présentation du texte de Berkeley extrait de Principes de la connaissance humaine , 1710 Dans cet extrait des Principes de la connaissance humaine , le philosophe anglais Berkeley interroge le sens de ce que nous appelons l'existence d'une chose.

Prenons, nous dit-il, une cerise.

Qu'est-ce qui nous permet de dire qu'elle existe, qu'elle est réelle ? La réponse tient en ces mots : ce sont nos cinq sens qui, en étant affectés par des sensations, nous informent de la réalité et de la présence actuelle de cette cerise.

« Je vois cette cerise, je la touche, je la goûte [ ...] la cerise est donc réelle ».

En dehors de ces sensations, la cerise n'existe pas : « Enlevez les sensations de sou plesse, d'humidité, de rougeur,. »

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