Devoir de Philosophie

Aristote

Publié le 02/02/2015

Extrait du document

aristote
Aristote Ethique à Nicomaque Livre I Chapitre 1 - Le Bien et l'ativité humaine. La hiérarchie des biens. Les hommes agissent dans le but d'atteindre le bien.Chaque action tend vers le Bien, mais de par la multiplicité des fins qu'elles cherchent à atteindre, il est important d'avoir à l'esprit quelle est la nature de la finalité absolue, à savoir, le Souverain Bien. La science qui relève de la connaissance du Bien c'est la Politique car seule celle-ci « dispose parmi les sciences celles qui sont nécessaires dans les cités, et quelles sortes de sciences chaque classe de citoyens doit apprendre ». En outre, « la fin de la Politique sera le bien proprement humain », étant donné que : - toutes les autres sciences lui sont subordonnées (stratégie, économie, rhétorique) ; - c'est elle qui lég_fère sur ce qu'il faut faire et sur ce qu'il ne faut pas faire. (Economie de oïkia, la famille) La Politique a pour fin l'action et non la connaissance. Chapitre 2 - Le bonheur. Diverses opinions sur sa nature. Méthode à employer. Le Bien suprême = le Bonheur = bien vivre et réussir. La nature du bonheur est multiple et sa multiplicité dépend de la vision de chacun. C'est ainsi que le bnheur est souvent identifié à « quelquechose d'apparent et de visible, comme le plaisir, la richesse ou l'honneur. » Aristote fait ici une parenthèse sur la méthode à utiliser pour étudier la nature du bonheur. Il distingue deux raisonnements : - ceux qui partent des principes ; - ceux qui remontent aux principes. 1. Ceux qui partent des principes. Raisonnement a-priori (apodictiques, qui a établi son contenu par la rigueur d'un raisonnement implacable). Principes, causes ------ descendent vers ------ > Conséquences, effets. Ce sont les sciences mathématiques, l'évidence des définitions et des axiomes. 2. Ceux qui remontent aux principes. Raisonnement a-posteriori. Faits ------ remontent par induction ------ > Principes Ce sont les sciences des réalités morales et sociales qui s'appuient sur l'expérience. Chapitre 3 - Les théories courantes sur la nature du bonheur : le plaisir, l'honneur, la richesse. Selon Aristote, il y a trois principaux types de vie : - la vie de jouissance ; - la vie politique ; - la vie contemplative. 1. La vie de jouissance. Elle est assimilée par Aristote à une vie bestiale propre aux esclaves. Les individus optant pour ce type de vie conçoivent le bien et le bonheur comme le plaisir. 2. La vie politique. C'est la vie des gens cultivés. La fin recherchée est soit l'honneur, soit la vertu. Aristote pense que l'honneur est quelquechose de superficielle pour deux raisons : a. il dépend de ceux qui honorent or le bien est quelque chose de personnel. b. la quête de l'honneur = quête de son propre mérite. Il en va tout autant de la vertu : a. soit on passe sa vie à ne rien faire b. soit on passe sa vie à supporter les maux de l'humanité et les pires infortunes. Or qui peut être heureux ainsi ? 3. La vie contemplative. Elle sera abordée plus loin. Aristote nous parle aussi de la vie des hommes d'affaire qui poursuivent la richesse. Or celle-ci n'est pas le Bien, le bonheur recherché. L'argent reste un moyen utile d'obtenir autre chose. Chapitre 4 - Critique de la théorie platonicienne de l'idée du Bien. Aristote énnonce quatre arguments contre l'Idée du Bien conçue par les platoniciens. 1er argument. Les platoniciens considèrent que les choses qui ont une antériorité et une postériorité ne peuvent pas être des Idées. « Or le Bien s'affirme et dans l'essence, et dans la qualité et dans la relation ». Et l'essence est antérieure à la relation. 2ème argument. Le Bien se retrouve dans plusieurs catégories de l'Être. Son expression est donc multiple. 3ème argument. Le Bien est issu d'une multiplicité de sciences. 4ème argument. De même qu'il n'y a pas véritablement de différence entre la Chose en soi et la chose, il ne peut y avoir de différence entre le Bien en soi et le bien. Aristote pose alors une objection a ces quatre arguments qui pourrait être une objection émanant des platoniciens eux-mêmes : les platoniciens distinguent deux types de biens : - les biens premiers, ceux qui sont poursuivis et aimés pour eux-mêmes ; - les biens secondaires qui dépendent des premiers, qui permettent d'atteindre les premiers ou bien de les conserver, ou bien de les protéger de leurs contraires. Est-ce que ces biens premiers sont appelés ainsi en référence à une Idée Unique ? Il faut pour cela que la notion du Bien en soi possède quelque chose d'identique dans chaque chose posée comme étant bien en soi. Mais chaque définition de ces choses est différente : « le Bien n'est donc pas quelque élément commun dépendant d'une Idée Unique. » Mais pourquoi alors utilise-t-on le mot « bien » alors qu'il est différent à chaque fois ? Est-ce parce que tous ces biens dérivent d'un même bien ou parce qu'ils concourent tous à un seul bien ? Ne s'agit-il pas plutôt d'analogie plus que d'homonymie ? De même que pour l'Idée Suprême, s'il existe un seul Bien commun aux autres biens, il n'est pas accessible ou ne peut être mis en pratique par les hommes. Chapitre 5 - Nature du Bien. Fin parfaite, qui se suffit à elle-même. Le bien réside dans la fin que nous cherchons à atteindre dans chacune de nos actions. Les fins sont multiples et parmi elles, réside une fin parfaite qui se suffit à elle-même. Le bonheur est une fin qui se suffit à elle-même. « C'est ce qui, pris à part de tout le reste, rend la vie désirable et n'ayant besoin de rien d'autre. » Chapitre 6 - Le bonheur défini par la fonction propre de l'homme. Aristote cherche à préciser sa définition de la nature du bonheur en s'intéresant à la fonction de l'homme. Comme il recherche ce qui est propre à l'homme, Aristote élimine certaines fonctions : - vie de croissance et de nourriture (fonction commune avec les végétaux) ; - vie sensitive (fonction commune avec les animaux). Il reste la vie pratique soumise à la raison et possèdant la raison et l'exercice de la pensée. C'est la vie rationnelle. « Le bien pour l'homme consiste dans une activité de l'âme en accord avec la vertu, et en cas de pluralité de vertus, en accord avec la plus excellente et la plus parfaite d'entre elles. » Chapitre 7 - Question de méthode. La connaissance des principes. Aristote énonce ici quelques précautions à prendre par rapport à l'étude du Bien. Tout d'abord il faut savoir laisser faire le temps dans le travail de perfectionnement et d'achèvement. Ensuite, il faut prendre garde de ne s'attacher aux détails que si cela s'avère nécessaire. Enfin, il ne s'agit pas d'éxiger la cause en toute chose : « le fait vient en premier, c'est un point de départ. » Il est donc davantage important de dégager les principes : - soit par l'induction ; - soit par la sensation ; - soit par l'habitude. Chapitre 8 - La définition aristotélicienne du bonheur confirmée par les opinions courantes. Aristote assure que sa définition du bonheur correspond à celle de l'opinion courante car, tandis que « avec un principe vrai toutes les données de fait s'harmonisent, avec un principe faux la réalité est vite en désaccord. » Il divise les biens en trois classes : - les biens extérieurs ; - ceux qui se rapportent à l'âme ou au corps ; - ceux qui se rapportent à l'âme par excellence. Or les actions et activités spirituelles font partie des biens qui ont rapport à l'âme. Chapitre 9 - Accord de la définition du bonheur avec les doctrines qui identifient le bonheur à la vertu, ou au plaisir, ou aux biens extérieurs. Aristote est d'accord pour dire que le bohneur, c'est la vertu. Car le bonheur consiste dans une activité conforme à la vertu. Cependant il pose une précision importante : il ne faut pas confondre prédispositions à la vertu et action ou activité vertueuses. Quelles sont ces activités conforment à la vertu , Ce sont des activités non seulement qui procurent du plaisir à ceux qui les accomplissent, mais aussi qui sont vertueuses par elles-mêmes. Ainsi les hommes qui cherchent le bien au travers de leurs activités vertueuses n'ont nullement besoin de chercher du plaisir puisque les activités vertueuses en contiennent en elles-mêmes. Le plaisir est indissociable du bien car celui qui n'éprouverait aucun plaisir dans l'activité vertueuse ne pourrait être appelé homme de bien. Aristote accorde tout de même sa place au hasard dans sa conception du bonheur. Chapitre 10 - Mode d'acquisition du bonheur. Il n'est pas l'oeuvre de la fortune, mais le résultat d'une perfection. Aristote se demande si l'on peut apprendre à être heureux ou bien si c'est par l'habitude que l'on devient heureux, ou bien si ce bonheur est le fruit d'une volonté divine ou du hasard. Aristote admet la part de divin (ou de chance) dans le bonheur, neéanmoins le bonheur demeure « une activité de l'âme conforme à la vertu. » Ce qui signifie que : - soit l'individu est naturellement heureux et doit conserver son bonheur ; - soit l'individu n'est pas heureux et doit chercher son bonheur. Chapitre 11 - Le bonheur et la vie présente. Le bonheur après la mort. Aristote pose la problématique de la mort dans le rapport au bonheur. Peut-on dire seulement au moment de sa mort qu'un homme est heureux ou malheureux ? Quelle est la part de sa descendance dans ce bonheur ? Peut-on dire qu'un homme est heureux tant qu'il vit ? Pour Aristote, il ne serait pas correct vis-à-vis d'un homme de lui attribuer une vie heureuse ou malheureuse au seuil de sa mort. Car le bonheur dépend des vissicitudes de la vie et le caractère heureux ou malheureux de cette dernière est changeant, fluctuant. Il faut donc absolument s'attacher au fait que « le bonheur dans l'activité conforme à la vertu, l'activité en sens contraire étant la cause de l'état opposé. » Seule l'activité vertueuse est stable et c'est bien dans cette stabilité et dans son maintien, c'est-à-dire la constance de l'activité, que réside le bonheur. « Et si ce sont nos activités qui constituent le facteur déterminant de notre vie, ainsi que nous l'avons dit, nul homme heureux ne saurait devenir misérable, puisque jamais il n'accomplira des actions odieuses et vides. En effet, selon notre doctrine, l'homme véritablement bon et sensé supporte toutes les vissicitudes du sort avec sérénité et tire parti des circonstances pour agir toujours avec le plus de noblesse possible. » Chapitre 12 - Le bonheur est-il digne d'éloge ou digne d'honneur ? Les louanges se font par rapport à autre chose que ce qui est loué. Le bonheur ne peut être comparé à rien d'autre « car c'est en vue de lui que tous nous accomplissons les autres choses que nous faisons. » C'est en sa qualité de principe d'action que le bonheur est digne d'honneur et au-dessus de toute éloge. Chapitre 13 - Les facultés de l'âme. Vertus intellectuelles et vertus morales. Aristote s'interroge toujours sur la nature du Bonheur et pour aller plus loin dans son explication, il décide d'orienter son questionnement sur la nature de la vertu. Car « le Bonheur est une activité de l'âme en accord avec une vertu. » L'étude de la vertu relève de la Politique. Il s'agit donc d'étudier la vertu humaine, c'est-à-dire l'excellence de l'âme. La connaissance de l'âme est nécessaire et doit servir à l'étude de la Politique. Aristote nomme deux parties de l'âme : - la partie irrationnelle ; - la partie rationnelle. Il évacue la polémique au sujet de cette distinction : il avoue ne pas savoir si ces deux parties sont distinctes réellement ou logiquement. Dans la partie irrationnelle de l'âme, Aristote nomme deux natures : - une nature « instinctive » (ou végétative, inférieure) : celle qui nous fait nous nourrir et grandir, qui fait fontionner notre corps sans que nous en ayons conscience. Cette partie est aussi à l'origine de nos rêves. (Nutrition) - une nature « impulsive » (ou appétitive, désirante, supérieure)...
aristote

« Livre I Cha pitre 1 – Le Bien et l'ativité hum aine.

La hiérarchie des biens.

Les homm es agissent dans le but d'atteindre le bien.Chaque action tend vers le Bien, mais de par la mul tiplicité des fins qu'elles cherchent à atteindre, il est impor tant d'avoir à l'esprit quelle est la nature de la finalité absolue, à savoir, le Souverain Bien.La science qui relève de la connaissance du Bien c'est la Politique car seule celle-ci « dispo se parmi les sciences celles qui sont nécessaires dans les cités, et quelles sortes de sciences chaque classe de cito yen s doit apprendre ». En outre, « la fin de la Politique sera le bien proprement humain », étant donné que : - toutes les autres sciences lui sont subordonnées ( stratégie, écono mie, rhétorique) ; - c'est elle qui lég_fère sur ce qu'il faut faire et sur ce qu'il ne faut pas faire.

(Econo mie de oïkia, la famil le) La Politique a pour fin l'action et non la connaissance.

Cha pitre 2 – Le bonheur.

Diverses opinions s ur sa nature.

Méthode à em ployer.

Le Bien suprême = le Bonheur = bien vivre et réussir.

La nature du bonheur est mul tiple et sa multip licité dépend de la vision de chacun.C'est ainsi que le bnheur est souvent identifi é à « quelquechose d'apparent et de visible, comme le plaisir, la richesse ou l'honneur.

» Aristote fait ici une parenthèse sur la méthode à utiliser pour étudier la nature du bonheur.

Il distingue deux raisonnemen ts : - ceux qui partent des principes ;- ceux qui remon tent aux principes.

1.

Ceux qui partent des principes.

Raisonne ment a-priori (apodictiques, qui a établi son contenu par la rigueur d'un raisonnemen t imp lacable).

Principes, causes ------ descendent vers ------ > Conséquences, effets.

Ce sont les sciences m athématiqu es, l'évidence des définitions et des axiomes.

2.

Ceux qui remont ent aux principes.

Raisonne ment a-posteriori.

Faits ------ remonten t par induction ------ > Principes Ce sont les sciences des réalit és morales et sociales qui s'appuient sur l'expérience.

Cha pitre 3 – Les théories courantes sur la nature du bon heur : le plaisir, l'honneur, la richesse. Selon Aristote, il y a trois principaux types de vie : - la vie de jouissance ; - la vie politiqu e ; - la vie conte mplative.

1.

La vie de jouissance.

Elle est as similé e par Aristote à une vie bestiale propre aux esclaves.

Les individus optant pour ce t yp e de vie conçoivent le bien et le bonheur comme le plaisir.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles